C’est quoi la photo ?



Dimanche 1er décembre 2024, 14h, musée Réattu, Arles. Il m’a été donné, entre 1964 et 1966, d’assister Lucien Clergue, de parler de la photographie, par son intermédiaire, avec Maurice Rouquette, l’inventif directeur du musée Réattu, avec Michel Tournier, son théoricien (avant Roland Barthes). Ils fonderont les rencontres de la photographie en 1970. Je n’y participerai qu’en 1988, avec Pékin pour mémoire. En 2016, je me réfère aux photos de marécage de Clergue pour « Camargue codée » pour le workshop et l’installation « Ubiquité et reconnaissance des formes », à l’École de photographie. Aujourd’hui, dans la salle « Les Arlésiens choisissent Clergue », je remarque une composition lumineuse qu’il suffit de reproduire.

Alexis Grimou


Dimanche 1er décembre 2024, 13h, musée Réattu, Arles. Ce portrait est de 1720-1730, par Alexis Grimou, 1678-1733. Le cartel dit : « il est moins proche de la tradition française que de l’art flamand, auquel il emprunte ses portraits de buveurs, d’acteurs, de peintres et de militaires, ainsi que des scènes de la vie quotidienne, genre qu’il contribue à initier dans la France de son époque, dominée par les thèmes religieux et mythologiques. »

Paris la nuit ?


Dimanche 24 novembre 2024, Annecy. Étienne Boissier, Constellation, août 2023. Le cadeau d’anniversaire à sa tante. Paris la nuit, 1932, de Brassaï, pourrait être une référence. Mais la couleur, la matière, la manière, une forme d’abstraction paradoxale, apportent tout autre chose. Une forme de présence, de clairvoyance.

Significations du puits



Vendredi 8 mars 2014, 16h, École d’art et de design, Orléans. Ici c’est un élément pratique d’exposition, on ne sait pas laquelle. Mais dans notre esprit c’est d’abord le # (croisillon, hashtag), motif présent dans la céramique, en Chine, au Japon, et que nous avons pris comme emblème de notre affaire Soba Choko. Dans l’écriture, ce signe veut dire le puits. Il semble que le symbole est tragique en Chine, pour dire jeter, ou se jeter, dans le puits. Au Japon, on entend d’abord les bienfaits de l’eau, des rencontres, et c’est d’abord l’architecture de la margelle. Dans Les contes de la lune vague après la pluie (Ugetsu, 1953), de Mizoguchi, c’est un travelling fugitif qui assemble les deux significations. Le trait redoublé signifie la bienveillance et la chance.

In Between


Samedi 26 octobre 2024, 17h, Maison de la culture du Japon, Paris. Toshiki Okada, dramaturge et romancier japonais dont on a vu, depuis une dizaine d’années, trois pièces à part, intéressantes, expérimentales et esthétiques, propose The Window of Spaceship ‘In-Between’. On va observer le comportement de six interprètes et leurs paroles en japonais, alors même qu’ils sont une extraterrestre, un androïde, ou qu’ils vivent au Japon sans que le japonais soit leur langue maternelle. C’est là ce qui se manifeste, la vérité de la puissance de la parole, renforcée par la traduction en surtitrage.
Note 1 : de gauche à droite, Leon Kou Yonekawa, Mari Ando, Robert Zetzsche, Qiucheng Xu, Ness Roque, Tina Rosner.
Note 2 : photographier n’était peut-être pas autorisé.
2021 : https://jlggb.net/blog7/eraser-mountain/
2013 : http://jlggb.net/blog3/?p=6940

Fabrice Gigy


Samedi 19 octobre 2024, 18h30, galerie Chantal Croussel, Paris 3e. On l’a connu et apprécié, surtout à Genève. Son aquarelle de 2019 nous montre encore son art de la production perfectionné avec simplicité. Du tressage de tissus de couleurs.

Benoît Piéron


Dimanche 13 octobre 2024, 17h, centre d’art contemporain Le Magasin, Grenoble. Deux cartels sur le mur à droite de la porte. Le Rayon, 2023. Installation vidéo, porte d’hôpital reconstituée. Oxygène, 2023, installation sonore. L’attente depuis un lit d’hôpital, ou dans toute autre situation de confinement. Les lumières montrent des mouvements, la bande son donne des bruits extérieurs.