Marcelle Loubchansky


Vendredi 27 septembre 2024, 16h, Centre Pompidou. Scénographie en spirale, inutilement redondante, de « Surréalisme », à l’image peut-être du surréalisme, mais beaucoup de choses qui ont gagné leur indépendance. Marcelle Boubchansky, Bethsabée, 1956, huile sur toile, Musée Unterlinden, Colmar. D’autres catégories : Nouvelle École de Paris, Nouvelles propositions du réel, Individualités d’aujourd’hui, Abstraction lyrique, Abstraction gestuelle, Tachisme, Nuagisme, Sentiment de la nature, Peinture cinesthésique.

Alicja Kwade


Jeudi 19 septembre 2024, 18h30, galerie Kamel Mennour, Paris, 6e. Cette sculpture d’Alicja Kwade, on voulait la voir en vrai. Et il est vrai que la voir dans son espace, dans sa matière, dans ses forces internes, dans sa durée, c’est catégorique.

Les galvanisés


Vendredi 6 septembre 2024, 16h30, boulevard Voltaire, Paris, 11e. On a vu que 44 000 barrières de rue ont été acquises pour les Jeux olympiques. Il se trouve que leur qualificatif s’est trouvé répété sans cesse dans les commentaires des épreuves : « le public est galvanisé ». On entend dire que demain, sur le boulevard, les manifestants pourraient être galvanisés. Au demeurant, pour cette annonce, métaphore politique qui se prête à la fiction, la vue est ici galvanisée à l’IA, pour la vider de tous les passants et de tous les véhicules.

Les pavés d’un passage


Vendredi 6 septembre 2024, 14h, rue Saint-Maur, Paris, 11e. Sous le porche du numéro 81 s’ouvre un passage conduisant à de nombreuses activités. Il a une particularité, avec une entrée d’immeuble de la rue Notre Dame de Nazareth, il est le dernier exemple à Paris d’une portion conservée de pavés de bois. Terrier et Boissier se sentent concernés.

En trompe-l’œil


Mercredi 4 septembre 2024, 16h45, église Sainte-Marguerite, Paris, 11e. La vision de cette chapelle — des Âmes du Purgatoire — est troublante. Puis on perçoit que, si la perspective de la voûte ne s’accorde pas à celle de l’autel qui ouvre sur le grand tableau, c’est que le décor est plat, au même titre que le plafond à caissons et que les colonnades. C’est l’œuvre du décorateur de théâtre et d’hôtels particulier Paolo Antonio Brunetti, en 1761.