Paris la nuit ?


Dimanche 24 novembre 2024, Annecy. Étienne Boissier, Constellation, août 2023. Le cadeau d’anniversaire à sa tante. Paris la nuit, 1932, de Brassaï, pourrait être une référence. Mais la couleur, la matière, la manière, une forme d’abstraction paradoxale, apportent tout autre chose. Une forme de présence, de clairvoyance.

La Plaine (Atlas du gobelet)




Mercredi 13 novembre 2024, 13h, rue de la Plaine, Paris, 20e. Devant l’école publique élémentaire Plaine, on mange un sandwich. On vient de la boulangerie du Monoprix, avant de faire des provisions à se faire livrer. On a vu un livreur, avec une camionnette, qui renonçait à se faire ouvrir la porte de la résidence La Lorraine. Un autre, avec un tricycle et une carte à puce, qui est entré et ressorti.

Mardi 12 novembre


Mardi 12 novembre 2024, 23h55, Paris. En octobre 1965, l’une de mes premières taches de metteur en page est de faire une affiche pour le Ciné-Club Universitaire de Grenoble, que nous venons de créer. Elle annonce le film de Louis Malle et Raymond Queneau, Zazie dans le métro. Ça ressemble à ça.

Le fixeur (Atlas du gobelet)




Samedi 9 novembre 2024, 16h, Grand Palais, Paris. Paris Photo est le lieu d’une interrogation renouvelée sur le pouvoir de la photographie. Le gobelet trouvé, mobile, est, pour l’Atlas du gobelet, depuis le début, un fixeur. De l’anglais fixer, une personne qui est, pour l’explorateur, le journaliste et surtout le militaire, un intermédiaire, un interprète, un guide, un accompagnateur. Qui connaît le terrain. On a pratiqué aussi, au labo photo, le fixateur.

Significations du puits



Vendredi 8 mars 2014, 16h, École d’art et de design, Orléans. Ici c’est un élément pratique d’exposition, on ne sait pas laquelle. Mais dans notre esprit c’est d’abord le # (croisillon, hashtag), motif présent dans la céramique, en Chine, au Japon, et que nous avons pris comme emblème de notre affaire Soba Choko. Dans l’écriture, ce signe veut dire le puits. Il semble que le symbole est tragique en Chine, pour dire jeter, ou se jeter, dans le puits. Au Japon, on entend d’abord les bienfaits de l’eau, des rencontres, et c’est d’abord l’architecture de la margelle. Dans Les contes de la lune vague après la pluie (Ugetsu, 1953), de Mizoguchi, c’est un travelling fugitif qui assemble les deux significations. Le trait redoublé signifie la bienveillance et la chance.