Eraser Mountain


Dimanche 28 novembre 2021, 15h-17h30, Théâtre de Gennevilliers. Du même auteur et metteur en scène Toshiki Okada, on avait pu voir ici, en 2013, Current Location [http://jlggb.net/blog3/?p=6940] et, au Centre Pompidou, en 2018, Five Days in March, remarquables pour leur façon de parler aussi bien par le langage familier que par la codification des gestes. Dans Eraser Mountain, avec l’apport du sculpteur et scénographe Teppei Kaneuji, quatre moments, que vivent aussi bien les trois actrices et les trois acteurs que les objets envahissants, matériaux et outils de matières lisses et de couleurs intenses, montrent un monde qui tombe en panne dans la fuite en avant de la réparation.
2024 : https://jlggb.net/blog9/2024/10/26/in-between/

Documents exposés




Jeudi 25 novembre 2021, 18h, Palais de Tokyo, Paris, 16e. Dans l’exposition Sarah Maldoror, cinéma tricontinental, conçue par François Piron et Cyrile Fauq, des sérigraphies et un diaporama montrent la grève des résidents des foyers Sonacotra, de 1975 à 1979, et comment un soutien artistique fut conduit, appuyé sur des ateliers de l’Université Paris8-Vincennes.

Francis Alÿs



Dimanche 7 novembre 2021, 15h, Musée cantonal des beaux-arts, Lausanne. C’est la grande rétrospective de Francis Alÿs. On s’était intéressé grandement à ses propositions, dont : The Green Line, 2004 [Une ligne est tracée par la peinture verte qui coule du pot qu’il porte tout au long de la « ligne verte » de Jérusalem] ; Paradox of Praxis, 1997 [Pendant plus de neuf heures, il pousse un bloc de glace à travers Mexico, jusqu’à sa fonte totale]. De Reel-Unreel, 2011, une image : le jeu d’un enfant de Kaboul poussant une bobine de film jetée par la censure. De Colors Bars, 2011-2012, une peinture qui évoque une mire de télévision, une pause dans les images de guerre en Afghanistan.

Une présence



Samedi 6 novembre 2021, 17h, Musée cantonal des beaux-arts, Lausanne. On n’identifie pas immédiatement l’artiste. Cependant, on connaît ce qu’énonce le cartel : « Olivier Mosset, Berne, 1944, Sans titre, 1982, Acrylique sur toile, Acquisition, 2016. Installé à New York dès 1977, Olivier Mosset se consacre à la réalisation de monochromes. Cette étape fait suite à sa période parisienne, durant laquelle il a notamment créé quelque deux cents peintures de forme carrée et de surface blanche, comportant toutes en leur centre un cercle noir de diamètre égal. S’il s’inscrit également dans une démarche sérielle- qui annule, par la répétition, la notion d’originalité en art –, ce monochrome frappe par son format monumental, alors rare chez l’artiste. Recouverte d’acrylique rouge appliquée uniformément, la toile fait preuve d’une absence totale d’événement, du rejet de la composition et de la bravoure artistique. Cette peinture ne prétend ainsi à rien d’autre qu’à sa simple présence dans l’espace d’exposition. » La dernière phrase pourrait suffire : rien d’autre que sa présence.

Vision de rappel


Lundi 1er novembre 2021, 15h30, Poliénas, Isère. Sur la tombe que nous sommes venus fleurir à Vinay, le premier nom est Louise Jullian, née Mermet, 1875 – 1919. Notre grand-mère, que nous n’avons donc pas connue, était d’ici, de Poliénas. Si je connais par cœur Vinay et ses environs, je ne suis encore jamais allé à Poliénas, à moins d’une dizaine de kilomètres au nord.