Jeudi 29 août 2024, 11h. Barbican Centre, Londres. Ce n’était pas particulièrement prévu, mais la station de métro Barbican se trouvait sur notre route. Il est dit que l’on rejoint cette forteresse brutaliste « comme en pèlerinage ». La dernière fois, il y a dix ans, c’était pour voir, dans le Centre culturel, Digital Revolution, une exposition bilan, historiquement un peu tardive, avec notre ami Daniel, pour préparer Shortcuts à Bienne, au musée Pasquart. On est dans une rue normale puis un passage dans un haut mur anonyme débouche sur un monde urbain à part, coupé du reste, vaste, complexe, d’une unité d’aspect sans égal. Construit en 23 ans, inauguré en 1982, le Barbican est sur un site antique, poste militaire au Moyen-Âge, bombardé durant la guerre. Des salles de concert, de théâtre et de conférence, 2000 appartements et maisons pour les plutôt riches, une serre tropicale, etc. Ce phare de la modernité est vieillissant, intéressant pour ça. Avec un peu plus de verdure, il semble une utopie fatiguée.
Étiquette : architecture
Vernaculaire
Mercredi 28 août 2024, 11h, Clerkenwell Road, Londres. Où l’on vérifie qu’aller en marchant donne à voir vraiment. Tout au moins ce qui est remarquable. Dressés dans le tournant en pente de la rue, le jaune ordonné d’une devanture, l’enveloppe courbée, souple et verticale, d’un immeuble de brique, modeste, élégant, moderne d’avant et toujours moderne.