Céramiques

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Mardi 3 avril 2012, 17h50, café A Jean Nicot, 173 rue Saint Honoré, Paris 1er. Je me souviens de ce café au milieu des années 80. Un décor volontairement laissé dans son jus années 50-60, avec quelques rajouts factices. Le plafond avec ses arabesques de stuc et de néons se reflétant dans les murs-miroirs et le sol en cassons de grès cérame font authentiques. La polychromie est un classique que nous repérons régulièrement : le vert et le rouge qui donnent l’ocre-orange, assortis de brun et de gris. Voir, par exemple, « Polychromie vernaculaire » : http://jlggb.net/blog/?p=239 et le mur de Pompéi conservé au Louvre : http://jlggb.net/blog2/?p=3090
Note : Rousseau a habité dans le coin, y compris quand il intervenait dans le débat musical. Si l’on résume sa position en disant qu’il préfère la mélodie à l’harmonie, la ligne à la couleur, on peut trouver ce café plutôt rousseauiste : la polychromie y est gouvernée par les lignes.


Cette tasse de porcelaine provient du Department of Crafts & Design de la National Taiwan University, dont le directeur est Chi-Chang Lu (呂琪昌). Elle nous a été offerte le vendredi 4 novembre 2011, lors de la cérémonie de clôture du workshop « À condition d’en sortir » (voir aussi : http://jlggb.net/blog2/?p=7445). M. Lu est spécialiste de la céramique chinoise antique. Il a récemment développé des méthodes d’émaillage à partir de matières naturelles de Taïwan. La glaçure de la tasse (78 mm de diamètre, 72 mm de haut), en « gouttes de pluie vitrifiées », est obtenue grâce à l’oxyde de fer noir et à une prolifération de gouttelettes d’huile, à une température de cuisson de 1290 °C. C’est l’occasion d’un exercice photographique : l’objet est éclairé avec une lampe de poche mouvante, pendant un temps de pose de 20 s.

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