Samedi 16 novembre 2013, 15h30. Palais des études aux Beaux-Arts de Paris, salon Offprint — livres des « pratiques émergentes de l’art » –, une vue depuis la galerie des élèves à travers des vitres anciennes.
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Dimanche 29 septembre 2013, 13h, Kyoto. Le temple zen Koto-in (高桐院), fondé en 1601, qui fait partie de l’ensemble Daitoku-ji (大徳寺), est celui que je préfère, parmi les temples que je connais à Kyoto. De dimensions modestes, il est d’une disposition très savante qui ménage des découvertes subtiles dans l’articulation des salles et galeries et du jardin — très proche, humide, très vert ou de couleurs flamboyantes en automne. Je m’étais attaché d’emblée au pavillon de thé car il en est le modèle absolu, tel que j’ai pu le percevoir dans les cérémonies du thé auxquelles il m’a été donné de participer à Kyoto, à l’école Urasenke en 1999 et 2000 — avec le dernier descendant du fondateur Sen-no-Rykyū, alors étudiant en philosophie —, ou à Saigyo-an en 2001, pour les deux projets d’installations Le Modèle du thé. On voit la petite porte coulissante, de 60 cm de haut, par laquelle les invités doivent passer. Faisant une visite rituelle dans ce temple à chacun de mes passages à Kyoto, j’avais cette fois le projet de le photographier sérieusement. J’avais oublié qu’il faut s’y protéger des moustiques; je me suis enfui après ces clichés du pavillon de thé.
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C’est l’un des lieux où l’on admire l’automne. Ici, le 20 novembre 2005 à 13h.
Mercredi 25 septembre 2013, 16h29. Vue depuis le shinkansen Sakura, partant d’Hiroshima en direction de Fukuoka. Voir : « Vue d’Hiroshima », 30 juin 2011, http://jlggb.net/blog2/?p=6031.
Dimanche 2 décembre 2012, 15h, Place Clichy, Paris (à la rencontre des 8e, 9e, 17e et 18e arrondissements). Sous la double influence de l’exposition de Paul Graham et d’un soleil bas très vif, un essai de notation photographique qui met l’accent sur un court moment dans un lieu particulier (comme presque toujours en photo), mais dans les mouvements combinés des passants et de l’appareil, avec en prime l’éclat dans l’objectif, pour l’effet de distanciation.