octobre 2012

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Lundi 29 octobre 2012, 13h. Photo recomposée en carré montrant le Lac du Bourget et le massif de La Dent du Chat vus depuis le Petit Port d’Aix-les-Bains.


Lundi 29 octobre 2012, 12h25 (heure d’hiver), Aix-les-Bains. Pause dans le tour Grand Port — Petit Port à vélo. Au café-restaurant Les Bateliers, qui a des allures de paillotte méditerranéenne, on commande deux cafés qui ne viendront jamais. Ce n’est pas grave, on aura pris le soleil.


Dimanche 28 octobre 2012, 11h, Aix-les-Bains. Juste avant l’arrivée du froid, la plus grande des crassulas du Nice-Savoie (sœur ou fille de Santa Barbara, Californie) fait l’événement avec de prochaines fleurs en boutons (En vérité, à Santa Barbara, il y avait des fleurs : http://jlggb.net/blog/?p=6953). C’est la première fois qu’on voit ça dans la collection.


Samedi 27 octobre 2012, 12h43, TGV de Paris.


Vendredi 26 octobre 2012, 20h, ouverture du 7e festival Mal au pixel — Network Hack — à la Gaîté Lyrique, Paris. Julian Oliver & Danja Vasiliev, Newstwweek, 2011. Cette proposition artistique et critique est un ensemble composé d’une vidéo de démonstration, d’un ordinateur avec accès internet Wifi et d’un objet, boîtier électrique détourné présenté avec les outils utilisés pour sa confection. Le dispositif permet de falsifier des nouvelles de presse, dans des lieux où on peut être amené à les consulter : salles d’attente, halls d’hôtels, etc. Le festival s’est fait une spécialité d’ « aborder les technologies électroniques et numériques sous un angle critique ». C’est globalement vrai, mais les œuvres me semblent artistiquement faibles et, pari peut-être impossible, d’une efficacité critique discutable, voire nulle. Un peu plus d’humour, de provocation et de distance seraient malgré tout possibles.


Vendredi 26 octobre 2012, 19h30, École des Arts décoratifs. Miki m’offre le dernier numéro de la petite revue, éditée à Kyoto, Toxic Girls Review (有毒女子通信). Le papier intérieur est rose pâle, très bien imprimé (moins fanzine que les précédents numéros). Son article, d’après les illustrations et les quelques mots en français, porte sur les « cadenas d’amour » qui envahissent depuis quelques années certains ponts parisiens, le Pont des Arts en particulier. Pratique selon moi exaspérante de mièvrerie et de machisme. C’est peut-être ce que dit ce texte car il y est question des cadenas des ceintures de chasteté. Et je connais les positions féministes de son auteur. Il reste que le cadeau est dans le double emballage réglementaire de papier de soie blanc et de cellophane kawaii, avec la mention imprimée, dans l’anglais tel qu’on le parle au Japon : « I send this gift with my warmest regards. In appreciation. »







Cet article est le 300e de jlggbblog3 (depuis le 1er décembre 2011). Jeudi 25 octobre, 23h50. Les précédents articles, « Daido Moriyama » du 1er juillet 2011 : http://jlggb.net/blog2/?p=6144 et « Moriyama à la Daido » du 13 septembre 2012 : http://jlggb.net/blog3/?p=3815, montraient le célébrissime Moriyama du noir et blanc. Entre 2008 et 2012, à Tokyo, il a pris quelque 30 000 photographies numériques en couleurs. C’est une telle rupture que sa sélection de 191 images peut se titrer Color (publié en 2012 par Getsuyosha). Un tour de force de radicalié : le livre proprement dit (hors jaquette et bandeau) ne comporte aucun mot ni numéro (en dehors des photos elles-mêmes).


Mercredi 24 octobre 2012, 23h30, 93bis. Un dessin d’« oiseau » d’Étienne réalisé par Liliane et lui-même en forme de figurine de feutrine cousue et brodée à la main, rembourrée de coton Demak’Up. Un prototype qui pourrait donner une série.


Dimanche 21 octobre 2012, vers 19h, 93bis. Réminiscence d’une photographie de Wols (Berlin 1913 – Paris 1951). Pourquoi la pantoufle gauche s’est-elle usée plus vite que la droite ? Si une pantoufle est percée, il faut changer la paire. Le sol est un carrelage de grès-cérame de 5 x 5 cm.




Dimanche 21 octobre 2012, vers 15h30, Palais de Tokyo, Paris. Dans l’exposition de Fabrice Hyber Matières premières. Étudiant à Nantes, Fabrice Hyber avait produit Un mètre carré de rouge à lèvres, monochrome sur bois. Plus de vingt ans après, il réalise Un mètre cube de beauté, sur le même principe mais « avec un geste en plus ». Il est intéressant que le monochrome se reporte vers un matériau et gagne ainsi une référence dans le monde réel, dans la consommation et dans la vie. Une bonne idée de cette exposition, qui vise à la plus grande variété ludique d’un désordre bien ordonné, c’est une coursive qui circule tout autour des espaces, qui offre une deuxième vision, d’en haut, à distance. Étienne a demandé à être photographié dans les maïs.

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