Mardi 3 avril 2012, 17h50, café A Jean Nicot, 173 rue Saint Honoré, Paris 1er. Je me souviens de ce café au milieu des années 80. Un décor volontairement laissé dans son jus années 50-60, avec quelques rajouts factices. Le plafond avec ses arabesques de stuc et de néons se reflétant dans les murs-miroirs et le sol en cassons de grès cérame font authentiques. La polychromie est un classique que nous repérons régulièrement : le vert et le rouge qui donnent l’ocre-orange, assortis de brun et de gris. Voir, par exemple, « Polychromie vernaculaire » : http://jlggb.net/blog/?p=239 et le mur de Pompéi conservé au Louvre : http://jlggb.net/blog2/?p=3090
Note : Rousseau a habité dans le coin, y compris quand il intervenait dans le débat musical. Si l’on résume sa position en disant qu’il préfère la mélodie à l’harmonie, la ligne à la couleur, on peut trouver ce café plutôt rousseauiste : la polychromie y est gouvernée par les lignes.