septembre 2012

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Jeudi 27 septembre 2012, 23h25, Théâtre de la Ville, Paris. Le Berliner Ensemble joue La Résistible Ascension d’Arturo Ui de Bertolt Brecht (pensée par Brecht depuis 1934, écrite en 1941, jouée pour la première fois en 1958, deux ans après sa mort), dans la mise en scène de Heiner Müller (créée le 3 juin 1995, six mois avant sa mort), avec le génial Martin Wuttke. Adaptation non orthodoxe et cependant ultra brechtienne, « accordant une place majeure au théâtre et à la posture théâtrale dans l’ascension de la prise du pouvoir, sur le lien entre politique, crime et divertissement, qui devinrent de plus en plus synonymes » (Michel Bataillon). Le plus fort : le spectaculaire — les voix, le jeu, la présence, les lumières, les musiques, les ruptures — qui pourrait pousser vers l’irrésistible, parvient ici à une conscience du résistible.



Mardi 25 septembre 2012, 19h30, Cité internationale des Arts, Paris 4e. Nicholas Vargelis, éclairagiste, artiste de la lumière, expose une installation et des vidéos dans « Open Studios ». Puisqu’on s’intéresse de près à la lumière en ce moment.


Lundi 24 septembre 2012, 17h, Université Paris 8, Saint-Denis. Tout se passe par mail. J’aurai attendu quinze jours pour « rentrer » : une intéressante soutenance sur la typographie chez Godard, un autre, impossible, sur la scénographie des expositions interactives. Les chaises Mullca m’ont toujours intéressé. J’en ai placé dans diverses expositions et installations (Flora, Mémoire de crayonsLa Morale sensitive, Modus Operandi, etc.). Voici ce que j’écrivais récemment à mon collègue Samuel :

Cette chaise scolaire a été connue sous plusieurs noms, parce que fabriquée sous diverses marques, avec pas mal de variantes. C’est Gaston Cavaillon qui est considéré comme le créateur du modèle (en 1950 puis 1964), en réponse à des normes de l’Éducation nationale. Je l’ai connu sous le nom de Mullca 510. Mais l’usine Mullca, qui se trouvait à Noisy-le-Sec et que j’ai visitée dans les années 70, a fermé ses portes (voir : http://www.liberation.fr/metro/0101208494-le-combat-desespere-des-trente-de-mullca-a-noisy-le-sec-des-employes-occupent-depuis-cinq-mois-leur-entreprise-qui-a-ferme). C’est dans les premières années du ministère Jack Lang que cette chaise est sortie en noir, pour valoriser le design français, et pour être vendue chez Habitat et au Bon Marché… On en a acheté 50 pour Artifices en 1994. En 1995, j’ai commandé, à une usine qui se trouvait à Dijon, un modèle pour enfants (pour Globus Oculi). Voir aussi « Les Charmettes » : http://jlggb.net/blog3/?p=1018.



Dessin employé dans plusieurs vues d’installations et d’expositions du livre La Relation comme forme, mamco, Genève, 2004-2009.

Lectrice

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Samedi 22 septembre 2012, 21h30. Photo de l’application pour iPad « Lumières de Rousseau », pour illustrer le catalogue de l’exposition « leurs lumières », en préparation. Miki dans le rôle de la lectrice. À nouveau, sur la lisibilité du monde.

Les rayons du soleil levant rasaient déjà les plaines, et projetant sur les champs par longues ombres les arbres, les coteaux, les maisons, enrichissaient de mille accidents de lumière le plus beau tableau dont l’œil humain puisse être frappé. On eût dit que la nature étalait à nos yeux toute sa magnificence pour en offrir le texte à nos entretiens.
Jean-Jacques Rousseau, « Profession de foi du vicaire savoyard », Émile.

Min Tanaka


Samedi 22 septembre 2012, 17h, Théâtre des Bouffes du Nord, salle d’accueil. Après la représentation du danseur japonais Min Tanaka, Locus Focus.

Aquarelle



Mercredi 19 septembre 2012, 19h30, Lausanne, Rue Saint-Martin. Sur la recommandation de plusieurs amis, la maison Jallut à Genève a été le lieu de fourniture des couleurs pour le Nice-Savoie (voir : 14 octobre 2008 et Polychromie Nice-Savoie). C’est qu’on y trouve aussi bien de la peinture pour le bâtiment que pour les beaux-arts. Leur logo est remarquable. Dans le magasin de Lausanne, j’achète aujourd’hui de l’aquarelle avec l’idée de poursuivre mes essais des années 80 et 90 (à suivre peut-être).

Ouchy


Mercredi 19 septembre 2012, 19h. À Lausanne pour quelques heures, je descends jusqu’au lac pour le regarder et, éventuellement le photographier.



Mercredi 19 septembre 2012, 16h30, Fondation Claude Verdan – Musée de la main, dans le Centre hospitalier universitaire de Lausanne. L’exposition Touch. Pas mal de démonstrations intéressantes, et aussi dans la deuxième partie au Mudac. En principe pas de photos. Trois souris, c’est anodin, mais c’est historique, celle du centre me fut familière. J’ai connu l’existence de ce musée dans les années 90 par celui qui en devenait le directeur et que je voyais pour un projet au Musée de l’homme à Paris, Ninian Hubert van Blyenburgh.


Mardi 19 septembre 2012, 14h30, Genève, 24 rue Voltaire, près de l’École, salon de thé Chez Cartier, où nous avons nos habitudes, Daniel P., Daniel S. et moi, pour prendre un « ramequin » et un jus de pomme maison. La serveuse — il me semble qu’elle est nouvelle — nous dit : « Vous me faites signe pour les express quand vous les avez envie .» Formule assez jolie. Est-ce un lapsus ou un idiotisme genevois ?


Lundi 17 septembre 2012, 17h, rue Dorian, Paris 12e (à côté de l’École Boulle). Un immeuble années soixante-dix tout en aluminium et en verre qui reflète le bleu du ciel, où on se dit qu’on pourrait habiter.

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