À suivre

fleche electra 1600
Samedi 30 novembre 2013, 23h59. Cette flèche, produite il y a exactement 30 ans, pour l’exposition Electra au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, pour signaler que notre album jlggb passe à son numéro 4 à partir du 1er décembre 2013. L’album 1 est daté du 1er décembre 2007 au 30 novembre 2009, l’album 2 est daté du 1er décembre 2009 au 30 novembre 2011, l’album 3 est daté du 1er décembre 2011 au 30 novembre 2013.

jlggbblog4

Pour accéder au numéro 4, cliquer ci-dessus.

The art comics and satires of Ad Reinhardt

spiral AR 2000
Mercredi 27 novembre 2013, 15h, espace d’exposition Chalet Society, boulevard Raspail, Paris, 7e, The Hiden World de Jim Shaw, collection « d’art didactique » qui documente les mythes et les croyances de l’Amérique, les sociétés secrètes, les mouvements new age, etc. Un ouvrage remarquable : The art comics and satires de Ad Reinhardt (1913-1967), série de planches éditées à Düsseldorf en 1975, reliées à l’art abstrait géométrique et radical que défendait cet artiste par le souci qu’il avait de l’expliquer au public. La planche consacrée à la spirale est choisie car cette figure est le « logo » de ce blog.

Le théâtre

le theatre enseigne
la chinoise programme 1967
dessin theatre
Vendredi 22 novembre 2013, 22h, Genève. À Saint-Gervais Genève Le Théâtre, La Chinoise 2013, pièce écrite et mise en scène par Michel Deutsch. Détail des Cahiers du festival, direction Jean Vilar, Avignon, 1967 (archives jlggb) — le vrai sujet de La Chinoise : le théâtre. Dessin à l’âge de cinq ans tout juste (archives jlggb) — pourquoi ces croix sur les rideaux ?
Voir : « Un film en train de se faire », 3 février 2012, http://jlggb.net/blog3/?p=1263 et « Des archives : photographies inédites, Avignon 1967 », 7 août 2011, http://jlggb.net/blog2/?p=6783

L’anti-cimaise

grilles caddie P8
Mercredi 20 novembre 2013, 14h30, Université Paris 8, Saint-Denis. Toute une époque (les années 70), la grille d’exposition en acier zingué, ordinairement nommée « grille caddie » (Wikipedia dit que c’est une antonomase : poubelle, silhouette, bic, frigidaire, kleenex, etc.), synonyme d’expositions « populaires » — dans des lieux publics, maisons des jeunes, foyers, centres commerciaux — sur des sujets documentaires, voire de propagande, ou d’art amateur. La transparence fonctionnaliste de l’anti-cimaise. Voir, 25 mai 2024 : https://jlggb.net/blog9/2024/05/25/exposer-la-vie-des-objets-ch-161/

Lee Friedlander, Philadelphia, 1961

friedlander tv dupont
friedlander tv pp expo
friedlander paris photo
friedlander tv pp mann
friedlander tv pp pace
Samedi 16 novembre 2013, 15h — 18h. À la galerie Éric Dupont, 138 rue du Temple, Paris 3e puis à Paris Photo au Grand Palais, dans l’exposition « Collection Privée » (un ensemble de la plupart des photographies de Friedlander contenant un écran de télévision), sur les stands des galeries Robert Mann et Pace/MacGill, quatre fois la même photographie de Lee Friedlander, Philadelphia, 1961. Un classique, publié notamment dans l’ouvrage de Peter Galassi, Friedlander du Museum of Modern Art, New York, 2005 — une somme de 860 photographies — page 97.

Raymond Pettibon

raymond pettibon galerie
raymond pettibon zine
raymond pettibon vitrine raymond pettibon teeshirt
Jeudi 14 novembre 2013, 18h, galerie Michèle Didier, rue Notre-Dame de Nazareth, Paris 3e. Avant d’être reconnu comme artiste aux dessins puissants et troublants, d’une maladresse assumée, associant toujours image et texte, Raymond Pettibon (né en 1957) avait produit, de la fin des années 70 au milieu des années 80, un ensemble de flyers et couvertures de disques, essentiellement pour le groupe musical punk Black Flag fondé par son frère, ou encore une série de brochures photocopiées (vendues 1 ou 2 $). C’est ce qui est rassemblé et vendu ici. Le t-shirt, qui reproduit le logo inspiré et inimitable de Black Flag (1985), est évidemment une édition récente. Il peut être vu comme la marque d’une production rentrée dans le rang du bon goût et du marché de l’art — je remarque le cintre en aluminium de chez Muji. Mais Raymond Pettibon a déployé une œuvre dérangeante et paradoxale, provocatrice et lyrique, chaotique et ordonnée. Je me souviens l’avoir découvert dans l’exposition — qui a fait date comme démonstration de la face noire et incorrecte de l’art californien — Helter Skelter au Moca (Temporary Contemporary) de Los Angeles, le 11 février 1992, où il côtoyait Chris Burden, Mike Kelley, Paul MacCarty, Charles Ray, Jim Shaw, etc.

ray pettibon dr
Raymond Pettibon (photo DR).

Les bonnes moeurs (Vie des objets. Ch. 23)

pince baguettes
Mardi 12 novembre 2013, 23h50, 93bis. Utilisée hier au Salon de la photo (on sait que la photographie c’est de la saisie, même avec des pincettes), cette pince livrée avec une petite boîte de sushis. L’objet est promu comme « pratique, ludique, réutilisable, jetable, biodégradable ». Il fait partie de la mode des « verrines » pour les cocktails et des plats préparés, dessinés, emballés pour les « urbains à fort pouvoir d’achat », qui ne sont plus des « midinettes ». Renseignement pris, il n’existe pas au Japon, en dépit de son apparence (du bambou). Manger avec des baguettes, c’est une éducation, une pratique, une culture. Entre l’exotisme factice et l’efficacité minimaliste, il y a un monde, de la maladresse triviale à la virtuosité élégante. Ou alors, manger avec les doigts, ce que le monde entier fait de diverses manières, sans savoir que c’est l’objet d’une autre tendance du marketing, finger food.