Lundi 29 avril 2013, 16h, Galerie Down Town, rue de Seine, Paris 6e. Une série de pièces architecturales de Piotr Kowalski. Identité n°1, 1973 : deux flèches de néon, l’une verte, l’autre bleue. Le reflet de la flèche verte dans une plaque de plexiglas verticale et jaune se superpose à la vue (verte) de la flèche bleue. Je connaissais Kowalski depuis 1968 et j’ai suivi presque l’intégralité de son travail, collaborant à certains de ses projets. La sculpture monumentale The Earth Axis, maquette, New Jersey, 1986, bois, métal et plâtre, a finalement été réalisée à Marne la Vallée en 1992.
Voir Pour qui ?, néon, 1967 : http://jlggb.net/blog3/?p=1386
Mois : avril 2013
Huit heures du soir
L’acier (2)
L’acier (1)
L’école républicaine et typographique
Jeudi 18 avril 2013, 14h. Au 10 rue Keller, Paris 11e, une belle architecture de béton armé (construction entre 1929 et 1931 par l’architecte Louis-Hippolyte Boileau en collaboration avec E. Olombel) incluant un lettrage en volume (malheureusement détérioré par un ravalement en 2006) : VILLE DE PARIS GROUPE SCOLAIRE XI ARRT ECOLE DE GARÇONS ECOLE DE FILLES.
Voir l’École normale supérieure, bâtiment des années trente : http://jlggb.net/blog2/?p=294
Cube blanc avec antenne
Dimanche 14 avril 2013, 14h — 16h. Toute une exposition de François Curlet (né en 1967, vit et travaille à Bruxelles) au palais de Tokyo. American Dino-Œuf de voiture, 2003, aluminium, revêtement composite Dibond, batterie mini-automate, antenne de voiture. La pièce reprend ironiquement un poncif de l’art contemporain. Texte du cartel : « L’antenne surgit timidement à intervalles réguliers. Discrète tentative de communication, signal furtif de transmission, organe sensoriel de l’œuvre, elle cherche l’interlocuteur et manifeste une potentielle vie intérieure. »
Un certain souci du public
Dimanche 14 avril 2013, 14h — 16h. Les œuvres de Julio Le Parc (né en 1928 en Argentine, vit et travaille à Cachan) n’avaient jamais été montrées en nombre comme ici au Palais de Tokyo. L’ayant rencontré en 1968 (voir : http://jlggb.net/blog2/?p=2639) et connaissant assez bien son travail de l’époque, je le trouvais trop prétentieux pour être sympathique. Mais sa façon de vouloir casser le mythe de l’incompréhension de l’art contemporain par le public contemporain m’intéressait et reste intéressante, avec une dimension politique dégagée de sa radicalité proclamée. C’est peut-être (outre les motivations commerciales) la raison de son retour, comme, d’une façon générale, celui de l’art cinétique, de la lumière et du mouvement (dont nous avons exposé certains aspects du prolongement par de jeunes artistes dans « leurs lumières », l’automne dernier au Centre culturel de Saint-Riquier). Série 15, 1971-2012, acrylique sur toile (peinture horizontale); Rubans au vent, 1988, bois, rubans, ventilateur, moteur, lumière.
Voir : http://jlggb.net/blog3/?p=4102