Le soba choko d’ici


Dimanche 9 mars 2025, 15h30, Shigaraki, préfecture de Shiga. Reconstruit récemment, impressionnant, nommé 大小屋, « Grande cabane », c’est peut-être le plus grand des magasins de poteries de Shigaraki. Il présente des milliers de pièces. Mais c’est le restaurant qui lui est associé, un bâtiment de style campagnard, flambant neuf, très élégant avec son bois travaillé et ses vitrages, qui donne à voir et à manipuler des soba choko. C’est qu’il est nommé 十割蕎麦 東雲, Shinonome, « Nouilles 100 % sarrasin », vérifiées très bonnes. Ils sont exemplaires du style local, minimaliste, aux couleurs et textures de terre, mais hélas, le chef nous le dit, ils ne sont pas à vendre.

Personnage type


Dimanche 20 octobre 2024, 22h. Une série de dix photos a été préparée pour accompagner les dix chapitres d’un texte à paraître : « La collection à l’œuvre. Le cas Soba Choko ». Les tasses, ou gobelets, objets singuliers du Japon nommés soba choko, ont semble-t-il une figure qui les fait apparaître comme des personnages avec des rôles. Soba Choko est devenu un nom propre qui se moque du soba, le sarrasin et même du choko, le gobelet pour la bouche. Celui-ci est nommé ichimatsu. Il prend le nom d’un brillant acteur de Kabuki, Sanogawa Ichimatsu (1722~1762), identifié au damier de son costume. Mais encore, cet ichimatsu est l’œuvre du maître céramiste de Kyoto, Kasho Morioka (1937-2009), et a été produit en Chine, à Jingdezhen — capitale mondiale de la porcelaine —, dans les années 1990. Voir 9 novembre 2023 : https://jlggb.net/blog8/2023/11/09/sometsuke-soba-choko/

Une suite peut-être


Lundi 15 avril 2024, 11h, Le Signe, Chaumont. L’épisode numéro deux de (digital) Soba Choko vient de se terminer (16 décembre 2023 — 14 avril 2024). La flèche communicante, emblème du Signe, annonce peut-être le troisième, début 2025, au Japon naturellement, à Iamas, Ogaki, Gifu. La porcelaine est de chez Keizan, Arita. Le premier atelier de modèle artisanal, visité en septembre 2013.