20 février 2025, 16h30, musée d’ Ashiya. Le petit musée municipal est vivant, il est occupé en ce moment par une foule de jolis travaux artistiques d’écoliers, qu’il est interdit de photographier. La petite salle consacrée à l’archéologie du lieu s’ouvre par cette pancarte. La qualité reconnue aux Japonais, de politesse et de discipline, s’accompagne d’une grande liberté d’entrer et sortir, par exemple d’une bibliothèque, comme par la rareté des vols. Le contrôle existe, mais il n’est pas directement visible. On peut penser qu’il est dans les nombreuses têtes, plus que dans les nombreuses caméras de surveillance. Il en résulte aussi un surnombre d’écriteaux, de signaux, de recommandations, de règlements, et donc une omniprésence de supports et de suspensions. L’autorisation est devenue ici incitation.