Lundi 30 décembre 2024, 15h – 16h, quartier Sakae, Nagoya. On aperçoit des tables et une cuisine et on pousse la porte. Il y a vraiment au Japon deux sortes de restaurants, ceux qui sont très ouverts et ceux qui sont cachés. Les deux exemples sont là côte à côte. Ici, à peine plus de douze places, y compris au comptoir qui donne sur la cuisine où s’affairent deux jeunes hommes. À voir le grand bouquet de fleurs au centre du petit espace et la serveuse qui semble tout diriger, on comprend vite que c’est à la mode. Avec le menu puis le zakouski, on apprend la référence italienne. On va attendre longtemps un filet d’agneau et un risotto, mais, à voir les autres clients, c’est le style. En sortant, alors que le jour baisse, on découvre une grande façade aveugle peinte en gris sombre. Le nom, Up Town, et l’image de l’enseigne, vont nous faire entrer dans toute une histoire sur Internet : https://www.instagram.com/uptownyamabiko/