Chine

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révolution
Mercredi 28 octobre 2009, 16h, musée de l’Académie centrale des Beaux-Arts, Pékin. Dans l’exposition « Chinese Graphic Design in the 20th Century », détail d’une affiche : Révolution technologique et culturelle, 1958. Jolie image, énigmatique (magrittienne) et amusante. Alors il faudrait la démonter — ce qui, aujourd’hui ne doit pas être trop difficile — pour comprendre le gap avec ce qui se passe en 1958, ou bien, si elle n’est pas elle-même une aporie, pour voir en quoi elle y participe. Voir Arata Isozaki.

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Bruxelles, 1958, l’Atomium. [dr]

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Mercredi 16 septembre 2009, vers 20h, Paris, 7e. La réception donnée pour l’inauguration d’une exposition d’« art contemporain chinois » au Centre culturel chinois de Paris — un hôtel particulier près des Invalides — était l’endroit où il ne fallait pas être — ambiance de collaboration. Deux citations : « Que cents fleurs s’épanouissent » ; « La fleur se fane et l’on n’y peut rien ».

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Il faudrait probablement lire Francis Hallé de plus près pour comprendre ce qu’est l’âge d’une plante et jusqu’à quel point il y a des individus-plantes. Il parle de colonies. Mais ces colonies se dispersent avec les transports, avec les avions. Coupé à la fin d’une conférence à l’École des Beaux-Arts de Xian (Chine) et mis au fond de la poche, c’était un bout minuscule à deux feuilles de la crassula qui se trouvait près de la fenêtre de l’amphithéâtre. À Paris, il a donné une tige vigoureuse mais fragilisée par des feuilles « géantes ». Il faut dire qu’en dépit des recommandations, la « jeune » crassula a eu de bonnes doses d’engrais (voir « Dopage de crassulas » et aussi « Un hiver mortel »). Individuation : le terme est devenu à la mode à partir du retour des écrits philosophiques de Gilbert Simondon.

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Xian (Chine), École des Beaux-Arts, 19 avril 2006, midi.

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Paris, 11e, bouture de la crassula de Xian, le 5 mai 2009 à 18h. Plus loin, la crassula prélevée à Tokyo le 14 décembre 2007 (voir le billet du 15 janvier 2008).

Remarque : si la crassula de Xian à Paris est un clone de la crassula de Xian à Xian, on ne peut pas s’empêcher de constater à quel point leurs ports sont différents. Différence de climat, différence de régime, on l’a dit. Mais surtout de contexte culturel : la Chine, la France.

halleFrancis Hallé, Éloge de la plante, Seuil, 1999-2004. Page 116 : « Qu’est-ce qu’un individu ».

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Une photo officielle de la conférence.
Les fenêtres et la crassula se trouvent à gauche, hors de la photo.

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Vendredi 13 février 2009. Cette fois, c’est la mug Cornish Blue qui est retrouvée brisée. L’usure du temps, certes. Mais, ce vendredi 13, il faut comprendre ce qui peut pousser à bout une mug.

Les faïences Cornish Blue ont été fabriquées depuis 1926 par TG Green & Company à Church Gresley, Derbyshire, Angleterre. Le nom Cornish Blue se réfère aux couleurs du sud de l’Angleterre, pas à la région de fabrication. Les bandes blanches s’obtiennent par découpe et décollement de la couche bleue, avant glaçure. Dans les années 60, la fabrication traditionnelle avait été modernisée par la designeuse Judith Onions. La tasse ici cassée fait partie de cette série. Mais la fabrique victorienne n’a cessé de décliner. Vendue par la famille Green en 1964, elle a fait faillite en 2007. Puis, le patron de la firme d’ustensiles de cuisine Chomette, Charles Rickards, associé au consultant en design et en marketing Haydn Perry Taylor, dont l’épouse Vik est une fervente collectionneuse de Cornishware, ont repris la ligne classique aux bandes bleu et blanc. Depuis octobre 2008, elle est de nouveau vendue, fabriquée désormais en Chine « to the same high standards as ever ». Cet aveu de la Chine est ici, mais pas .

On l’a vu au chapitre précédent (La jalousie), la mug de Spode, elle aussi un classique anglais, est maintenant fabriquée (très mal) en Chine.

En 2009, TG Green ouvre une poterie artisanale dans sa maison traditionnelle de Derbyshire pour créer, en édition limitée, de nouvelles pièces au nouveau design.

Mais c’est dans l’environnement social qu’il faut chercher les vraies raisons de la dépression. Porté par le bon goût des nouveaux moyens-riches, le regain des valeurs sûres d’une tradition confortée par un design et un commerce choisis (les années 80, Conran, Habitat) s’est dispersé : retour nostalgique aux racines paysannes et nationales (poterie de Cliousclat « savoyarde »), création branchée connotant la petite série semi-industrielle (chopes Assoiffé de Tsé-Tsé en porcelaine de Limoges un peu grise), modernisme exotique chic (gobelets à soba japonais) — et la mug en verre minimaliste « super-normale » de Muji n’est même pas dans le champ.

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Cao Fei (??) est une jeune (1978) artiste chinoise d’avant-garde, qui fait notamment des vidéos « tournées » dans Second Life. Son père a été (et reste d’une certaine façon) un sculpteur officiel du régime. Elle se paie le luxe de l’exposer avec elle. Il s’en trouve légitimé à nouveau.

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Cao Fei, Autoportrait, voir son site.

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Cao Chongen, Sun Yat-sen (???) et son épouse Song Qingling (???), sculpture, exposition au Plateau, Paris, dimanche 4 mai 2008, vers 13h30.

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Cao Fei, RMB City : A Second life City Planning by China Tracy, vidéo, 2007.

Voir cette vidéo in extenso :

[flv width= »320″ height= »260″]http://www.arpla.fr/canal20/adnm/wp-flv/CaoFeiRMB.flv[/flv]

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Xi’an, vendredi 21 avril 2006, 16h30. Jardins de la Petite Pagode de l’Oie sauvage. On devrait se renseigner : est-ce une technique propre aux jardiniers d’ici, ou à Xi’an et au Shaanxi, ou à la Chine ?

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