Ambiance d’étude

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Mercredi 28 octobre 2009, 14h, Pékin. Rendez-vous à la China Central Academy of Fine Arts, Digital Media LAB. L’une des salles d’étude des étudiants-chercheurs. Sur le fauteuil rouge, Ma Gang, vice-recteur de la School of Design et directeur du Digital Media LAB, en conversation avec, sur la chaise bleue, Ye Xin, son condisciple, en 1979-1984, de la section Gravure de la même école, aujourd’hui professeur en arts à l’Université Paris 8.

Ai Weiwei (suite)

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Dimanche 25 octobre 2009, Ai Weiwei à la galerie Faurschou-Beijing du « 798 », Pékin. Parallèlement, une grande exposition a lieu à la Haus der Kunst de Munich, une autre commence à Bruxelles. Ai Weiwei joue de sa notoriété pour s’engager encore plus. S’étant rendu à Chengdu pour témoigner au procès de Tan Zuoren, un militant des droits de l’homme qui a entrepris comme lui de répertorier, sur un blog, les victimes des écoles du Sichuan abattues par le tremblement de terre, il a été frappé par la police et, quelques semaines plus tard à Munich, il a du subir une opération du crâne. Il met en scène cette opération qui se trouve avoir lieu pendant le mois culturel chinois en Allemagne :
— Ai Weiwei, World Map, 2006-2009, tissu de coton, 120 x 800 x 400 cm.
— Ai Weiwei, Kui Hua Zi (graines de tournesol), 2009, porcelaine, 500 kg, dimensions variables.
— Ai Weiwei, Fairytale Dormitory, 2007, projet pour Documenta 12. Chaque chambre de toile comprend 10 lits. La proposition de Ai Weiwei à la Documenta de 2007 avait consisté en l’invitation de mille et un Chinois. Voir Le blog d’avant le blog, «17.07.2007, Ai Weiwei ».

ai-weiwei-in-munich— Ai Weiwei, Munich, 14 septembre 2009.
Image mise par lui-même sur  Twitter.
Voir (en chinois) le Twitter  http://twitter.com/aiww
Voir l’entretien de Arte, 10 octobre 2009.
Voir son blog (version Europe) : http://www.bullogger.com/blogs/aiww/
Voir le blog : http://chinedesblogs.blog.lemonde.fr/2009/04/07/le-journal-d’enquete-citoyen-d’ai-weiwei-sur-les-ecoles-du-sichuan/

Occupation (23. L’argent)

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vendredi 23 octobre 2009, 12h40, agence de la rue de Chaoyangmen de la China Everbright Bank, Pékin. Innovation dans le dispositif « occupé » : l’appareil est posé sur la banque. Cours du yuan : 1 € = 9.890665 ¥. À l’époque, venir en Chine faisait oublier l’usage de l’argent. Aujourd’hui, tout commence par l’argent.

cyborgCyborg de la China Everbright Bank.

Globalisation et identité

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Mardi 20 octobre 2009, 16h, Beaux-Arts de Xi’an. Symposium international de « présidents » d’écoles d’art sur « l’enseignement des arts à l’époque de la globalisation ». Supplément à la langue de bois attendue : des propos sur l’identité — qu’il faut préserver dans les échanges, mais pas trop, etc. Ça se confirme une fois de plus, la notion d’identité est une impasse. Mur des signatures des participants au 60e anniversaire. Préposée aux jus d’orange, thé ou café. Un précepte qui aurait pu être rappelé au symposium sur « l’enseignement des arts à l’époque de la globalisation » : Mettre de « jolies choses » dans l’art, ce n’est pas obligatoire, mais ça aide.

Litanies

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Mardi 20 octobre 2009, 10h, stade de l’Académie des Beaux-Arts de Xi’an. Arrivée à la cérémonie : les discours du 60e anniversaire de l’Académie des Beaux-Arts de Xi’an n’ont été que de longues litanies de ses invités, de ses anciens professeurs et protecteurs. Mais c’est peut-être à ranger dans l’art chinois de la « mulu » (le catalogue, la liste). Le soleil brillait et il y a eu un lâcher de pigeons. Départ de la cérémonie, 12h : le professeur Ye Xin, parti vers la France en 1986.

Piero Gilardi

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Vendredi 9 octobre 2009, 19h30, Piero Gilardi, Galerie Sémiose, Paris, 20e.
— Piero Gilardi, Tapis nature, 2009 (?).
— Piero Gilardi, Tronco sedile, 2009.
Piero Gilardi (1942, Turin), est un représentant de l’Arte Povera, mais ses « tapis-nature » lui ont donné, dès les années 60, une position particulière (une maîtrise originale des matières plastiques), autant que ses actions à caractère politique ou que ses interventions dans le champ des arts interactifs. Il s’est attaché à théoriser un art « habitable » et « micro-émotif ». On pourrait revenir sur ce qu’on a fait ensemble avec Ars Technica à Paris, ou avec ArsLab à Turin, dans les années 90. Il est à l’origine du PAV, Parco d’arte vivente, centre d’art contemporain ouvert à Turin en novembre 2008. Voir l’article du 25 juin 2010, « Macchina per discorrere, 1963 ».

Renée Green

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Vendredi 18 septembre 2009, 19h30, Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne. Vernissage de la rétrospective de Renée Green.
— Renée Green, Climates and Paradoxes, banners, 2005, Bonvenon!, 116 x 368,5 cm. (« Bienvenue », en esperanto).
— Renée Green, Partially Buried in Three Parts, 1996-1997, installation, dimensions variables. Cette pièce se réfère à la sculpture de Robert Smithson Partialy Buried Woodshed, au campus de l’Université de Kent State, aux quatre étudiants manifestant contre la guerre américaine au Cambodge tués par la Garde nationale le 4 mai 1970, à la mère de l’artiste enseignant la musique dans cette université, au père de l’artiste enrôlé comme GI dans la guerre de Corée entre 1950 et 1953.
— Renée Green, Climates and Paradoxes, banners, 2005, The Flag Is a Symbol of the Fact That Man Is Still a Herd Animal, 135 x 650 cm. (Anglais et esperanto).

renée-greenRenée Green dédicace son catalogue, Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, 18 septembre 2009.

Les œuvres : © Renée Green et Free Agent Media.