Ermenonville

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Samedi 14 juin 2014, 18h, Ermenonville, Parc Rousseau. Lang & Baumann (Sabina Lang et Daniel Baumann, artistes de Burgdorf, Suisse, qui interviennent un peu partout dans le monde, là où on leur commande quelque chose : http://langbaumann.com) inaugurent, leur Beautiful Tube #2, construit au sommet d’un pin, un cadreur de paysage aussi bien qu’une petite chambre. Dans ce parc tout entier monument à Jean-Jacques Rousseau, on doit citer une fois encore — et je le leur dis — le « Véritable air de fête » qui, selon Rousseau, provient d’un piquet planté au milieu d’une place — ou d’une clairière.

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Samedi 14 juin 2014, 15h30, Ermenonville. La Cabane du philosophe, située dans la partie nommée le Désert du domaine d’Ermenonville, est, dans la mythologie rousseauiste, le lieu où il a aimé s’isoler pour « philosopher ». Quand on doit escalader la colline pour l’atteindre, on peut penser que, durant les six semaines de son séjour, qui précèdent sa mort, Rousseau ne s’y est pas rendu souvent. Mais Liliane y est assurée dans ses New Balance 576 neuves. Ces chaussures de marche « lifestyle  », classiques, sont un certain sujet de conversation : récemment au Père Lachaise, une dame a demandé si on les trouvait à Paris. Américaine, elle était fière, tout en disant que son mari n’aimerait pas l’entendre parler mode dans ce haut lieu de la mémoire culturelle française.

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Samedi 14 juin 2014, 15h — 22h, parc Rousseau d’Ermenonville. Visité à plusieurs reprises depuis les années 80, mais pas depuis le 2 juillet 1999 — jour anniversaire de la mort, ici, de Jean-Jacques Rousseau — où l’Autel à la rêverie fut filmé pour notre CD-Rom Moments de Jean-Jacques Rousseau (Gallimard, 2000), on y revient à l’occasion du « Festival des fabriques ». Le Temple de la philosophie moderne, ouvert sur le ciel, que l’on peut voir comme inachevé, fut dessiné par Hubert Robert. Le Banc des mères — précédemment, c’était la Table des mères — a sa plaque, qui fut estampée par Liliane : « De la mère à l’enfant il rendit les tendresses / De l’enfant à la mère il rendit les caresses /De l’homme, à sa naissance, il fut le bienfaiteur / Et le rendit plus libre, afin qu’il fût meilleur ». L’arbre couché est la fabrique naturelle d’une tempête, il vit encore. Les paysages qui s’offrent dans le parc ressemblent certainement encore à ceux voulus par René-Louis de Girardin, inspirés par la Nouvelle Héloïse et les jardins anglais.

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