Des collections

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Pékin pour mémoire, septembre 1985. Exemples de photos latérales « pittoresques » de la marche du 23 septembre 1985, de 3h30, Autel de la Lune — Autel du Soleil.

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Pékin pour mémoire, septembre 1985. Exemples de photos latérales « pittoresques » de la marche du 19 septembre 1985 après-midi, de 2h30, Autel du Soleil — Autel du Ciel.

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Pékin pour mémoire, septembre 1985. Exemples de photos latérales « pittoresques » de la marche du 19 septembre 1986, de 2h30, Autel de la Terre — Autel du Soleil.

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Pékin pour mémoire, 1985-1986. Exemples parmi les 724 photos prises au cours de 12 heures de marche. Contribution aux « arts de la liste » tels qu’ils existent en Chine (et au Japon). Un mot fait partie de notre vocabulaire de l’époque (à l’École des Beaux-Arts) : Mùlù, 目录 (liste, catalogue).

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cdj-01-13
Lundi 1er décembre 2014, 23h59, 93bis. Le numéro 13 de La Couleur des jours vient d’arriver, en deux exemplaires, comme depuis le numéro 1, début septembre 2011 (voir : http://jlggb.net/blog2/?p=7070). Comme tout collectionneur fétichiste, je garde un exemplaire sous blister. Cette pile de 13 journaux inaugure la 7e année de jlggbblog, ouvert le 1er décembre 2007.
Site : http://www.lacouleurdesjours.ch


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clergue-nu-recto-1966
clergue-nu-verso-1966
Samedi 15 novembre 2014, 23h. L’histoire commence vers 16h. Sortant des Beaux-Arts où nous sommes venus voir Offprint, la foire des livres d’art et d’artistes, nous passons devant la galerie Patrice Trigano. Je remarque des photographies de Lucien Clergue et il me vient l’idée de demander les prix. Quatre mille euros pour une épreuve récente de 40 x 50 cm. Au café La Palette, j’imagine que nous pourrions demander à Lucien Clergue de signer — pour les vendre et acheter un nouvel appareil photo — les petits tirages, désormais vintages, donnés pour le catalogue de l’exposition dont Michel Séméniako, Marie-Jésus Diaz et moi avons été les commissaires à Grenoble en 1966. « Clergue n’est pas tellement plus vieux que nous. Quand nous l’avons connu, il avait trente ans et nous vingt. » Je me rends au Grand Palais pour Paris Photo. Dans la queue, je lis sur mon iPhone que Lucien Clergue vient de mourir. Surpris par cette coïncidence, je cherche ses photos dans les stands de galeries ; mais aucune. Je croise Agnès Varda chez Nathalie Obadia où elle a reconstitué sa première exposition personnelle de 1954, rue Daguerre. J’ai rendez-vous avec Hanako qui vient d’intégrer le Studio national d’art contemporain du Fresnoy et j’apprends qu’elle prépare un film sur le portrait qu’elle va faire en daguerréotype d’Agnès Varda chez elle, rue Daguerre. Je peux lui dire que lorsque j’ai commencé, en 1965, à faire des photos de théâtre, ma seule référence était Agnès Varda, au TNP et au Festival d’Avignon. Une fois rentré, je reproduis la photo que Clergue me donna en décembre 1966, format 40 x 50. Je retrouve notre texte du catalogue — pour moi, le premier texte jamais rédigé et publié — et je lis : « Agnès Varda dit : tout se passe avant. »

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gut holz
Jeudi 19 décembre 2013, 1h30, Nice-Savoie. Trouvée à Berlin en 1992, cette photographie de deux ébénistes devant leur buffet achevé. Ils boivent dans des verres marqués « Gut Holz », de la bière probablement. On peut dater ce cliché du début du XXe siècle. On appréciera la symétrie de la pose, qui est celle du meuble, et donc de la photo.

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les charbonniers 1892
Mercredi 11 décembre 2013, 23h59, 93bis. Coïncidence (superposition) : alors que je prévoyais de publier la reproduction d’une petite peinture (huile sur toile, 32 x 40 cm, un peu rapiécée) achetée en 1985 aux puces de la porte de Montreuil, représentant des charbonniers dans une forêt (où ? Un tableau d’un style École de Barbizon tardif, version documentaire, datée de 1892, signé André Robert — peut-être), j’entends fortuitement à la radio la rediffusion d’un documentaire de 1977 intitulé « Promenade en Ardennes » et signé Michel Bichebois. C’est un morceau d’anthologie, en particulier pour sa séquence finale, un entretien avec « le dernier des charbonniers — ou fondeux — ardennais ». Il se nomme Agapit Delmont — Agapit tout court —, « homme des bois et philosophe, observateur scientifique de la nature et poète, bricoleur hors pair et mystique », c’est ce que je trouve sur Internet. Il était aussi sacristain de l’église des Hauts-Buttés. Il est resté là toute sa vie, de 1928 à 1979. Ses phrases douces sont ponctuées de « Voyez-vous » et « Comprenez-vous ». Il évoque les arbres, le travail du bois, les bruits, les odeurs : « le parfum du bois scié en ressortait plus volontiers. […] Ça marche par bouton aujourd’hui ». Et encore : « La vie civilisée d’aujourd’hui provient du bois. » Je découvre que c’est dans le même lieu, tout près de la frontière belge, que Julien Gracq situe son roman Un Balcon en forêt — quatre soldats dans la « drôle de guerre » — que nous avons connu à travers la belle adaptation au cinéma de Michel Mitrani, en 1979.
Écouter l’extrait : http://jlggb.net/blog4/wp-mp3/Promenade en Ardennes extrait.mp3

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