Samedi 21 novembre 2015, 15h30, 93bis. Le 13, le lys que Lil. avait acheté le matin pour le mettre à la fenêtre ne savait pas qu’il serait rejoint par d’autres fleurs blanches, appuis un peu forcés aux libertés, au bout du passage, sous la fenêtre.
Catégorie : Superposition
Stabilité
Mercredi 18 novembre 2015, 13h30, esplanade du Centre Pompidou, Paris. Le colloque « Architecture de la mémoire » qui devait se tenir aux Archives nationales à Saint-Denis s’est replié sur la Salle du triangle du Centre Pompidou. Le Calder se nomme Horizontal et date de 1974. La police qui contrôle l’entrée aujourd’hui est peut-être protégée par ce stabile-mobile. Remarque : Dans un entretien, Renzo Piano dit du Palais de justice de Paris en construction qu’il l’a conçu pour qu’il « respire ». Ici l’esplanade a été dessinée pour inviter « tout le monde » à entrer. Ça a changé.
La trace (Vie des objets. Ch. 43)
Dualité bichromique
Dessin multiple au mur
Le bout du couloir
Mercredi 9 septembre 2015, 14h ; vendredi 11 septembre 2015, 17h. Môtiers, Val-de-Travers, canton de Neuchâtel ; Aix-les-Bains. Bâtiment pour l’exercice du tir au fusil à 300 mètres. Douilles ramassées dans l’herbe au pied du mur. Dans les années septante, un aphorisme nous amusait, non loin de là, à la Chaux-de-Fonds : « Le pouvoir est au bout du fusil; le fusil est au bout du couloir. »
O —
Mercredi 9 septembre, 14h, Môtiers, Val-de-Travers, exposition Art en plein air. Olivier Mosset possède une forme, le cercle. Avec Sans Titre, il réédite une sculpture au même emplacement que lors de sa première participation de 1989 mais en dressant le dernier cylindre de ciment. D’ici, c’est le fond du Val-de-Travers qui est visé, le passage vers la France voisine. Vue panoramique : http://www.artmotiers.ch/tour/
Le pavé numérique
Lundi 24 août 2015, 20h, atelier. Le bricolage est la façon d’adapter les archives. Pékin pour mémoire fut le deuxième vidéodisque à vocation artistique et expérimentale, après Le Bus, et il fut exposé à la Biennale de Venise de 1986. Les quelque 1000 photos qu’il agence furent prises les 19, 21 et 23 septembre 1985 sur un trajet — théoriquement le plus direct — reliant les quatre autels des quatre points cardinaux de Pékin : Autel de la Terre au nord, du Soleil à l’ouest, du Ciel au sud, de la Lune à l’ouest. Une photo par minute, douze heures de marche en photographiant toujours devant moi. Un deuxième appareil prenait des images pittoresques. L’installation doit être remontrée pour son trentième anniversaire. Sur une table, carré dressé sur son angle , cinq boutons sont les quatre points de départ avec, au centre, celui pour voir les photos « cachées » derrière le trajet. Le programme répond aux cinq chiffres 1, 3, 5, 7, 9. Choix arbitraire, si ce n’est qu’il figure le carré sur un « pavé numérique ». Le « circuit imprimé » du clavier a été déplié et les contacts détournés vers de vrais et solides boutons. La mémoire digitale fonctionne, j’y retrouve notre marche. On pourrait ici publier des photos ?