Mardi 29 septembre, 14h30, haut de la rue de la Roquette, Paris 11e. Près du Père Lachaise, Étienne a collé un exemplaire grand format, en 16 feuilles A4, du dessin apparu en divers endroits, souvent petit et détouré aux ciseaux.
dessin
Vous consultez actuellement les articles indexés dessin.
Dessin multiple au mur
29 septembre 2015 dans Art, Observation, Superposition | Lien permanent
De la bibliothèque : Roland Barthes par Roland Barthes
8 février 2015 dans Langage, Livre, Notation, Photographie | Lien permanent
Dimanche 8 février 2015, 23h50, 93bis. Roland Barthes par Roland Barthes, éditions du Seuil, exemplaire personnel, édition originale de 1975. Page 187, un « dessin-graffiti » légendé « La graphie pour rien… ». Page 189, une « signature-graffiti » légendée « … ou le signifiant sans signifié. » La couverture présente, pour l’une des premières fois, un de ses dessins, aux crayons de couleurs. Sur à peu près 700, 385 dessins de Barthes sont à la Bibliothèque nationale depuis 2010. Voir : BnF. Graphie pour rien, graphisme illisible, exaltation du pur signifiant dit Tiphaine Samoyault. « Une écriture n’a pas besoin d’être « lisible » pour être pleinement une écriture. » écrit R.B. dans « Variations sur l’écriture » (Œuvres complètes IV, p.284). Il dit qu’il dessine en amateur, généralement le dimanche, au réveil. Nous avons eu, en avril 1999 à Kyoto, dans la maison de thé historique Omotesenke, l’honneur de voir, pour notre cérémonie, dans le tokonoma, la petite alcôve où est toujours accrochée une calligraphie, le dessin que Roland Barthes donna lors de sa visite. Car c’est bien le Japon qui devait l’inciter à dessiner de la sorte. Il en parle dans l’autre livre-album fétiche qu’est L’Empire des signes, Skira, 1970, y compris à travers le haïku : « Tout en étant intelligible, le haïku ne veut rien dire » (p.89).
—
Retour au samedi 24 janvier 2015, 17h, 11 rue Servandoni, Paris, 6e, où habitait Roland Barthes. Voir : http://jlggb.net/blog4/?p=2571. Sur le bas du portail, un dessin gravé dans la peinture noire. Le réseau de griffures se prête sans équivoque à la reproduction car il est lui-même une trace, une empreinte. On est aujourd’hui revenu — à l’excès selon moi — de l’assimilation exclusive, des années 80, de la photographie à l’indice. Pourtant, Barthes le dit dans La chambre claire, « la Photographie est plate, dans tous les sens du mot. » (p.164). Voir : http://jlggb.net/blog2/?p=4485. Alors, le paradoxe apparent, c’est que le « dessin » du portail est largement lisible et qu’il nous raconte toute une histoire de vélos, de valises, de semelles qui ont tracé leurs passages.
THÈMES
- Architecture (44)
- Art (98)
- Autobiographie (13)
- Bibliothèque (1)
- Ce blog (15)
- Célébration (4)
- Ciels (14)
- Cinéma (13)
- Composition (7)
- Constatation (31)
- Couleur (35)
- De la bibliothèque (3)
- Des archives (3)
- Des collections (9)
- Design (29)
- Enseigne (21)
- Exposition (60)
- Histoire (47)
- Installation (9)
- Langage (57)
- Lieu (29)
- Livre (9)
- Lumière (39)
- Monument (41)
- Notation (63)
- Observation (21)
- Peinture (9)
- Personne (17)
- Photographie (38)
- Plantes (50)
- Radio (1)
- Repérage (6)
- Science (3)
- Sculpture (14)
- Superposition (73)
- Technique (21)
- Théâtre (2)
- Transport (20)
- Typographie (26)
- Vie des objets (20)
- Vie quotidienne (5)
- Vision (18)
ARCHIVES
- novembre 2015 (7)
- octobre 2015 (7)
- septembre 2015 (21)
- août 2015 (16)
- juillet 2015 (10)
- juin 2015 (8)
- mai 2015 (12)
- avril 2015 (18)
- mars 2015 (19)
- février 2015 (13)
- janvier 2015 (15)
- décembre 2014 (11)
- novembre 2014 (15)
- octobre 2014 (18)
- septembre 2014 (15)
- août 2014 (23)
- juillet 2014 (13)
- juin 2014 (28)
- mai 2014 (20)
- avril 2014 (10)
- mars 2014 (15)
- février 2014 (14)
- janvier 2014 (18)
- décembre 2013 (25)