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Mercredi 26 août 2015, 22h30, atelier. La collection de photos de Pékin pour mémoire, avec ses enchaînements, peut aujourd’hui être vue comme « plagiat par anticipation »* de Google Street View. Caroline Delieutraz a démontré avec Deux visions (http://www.delieutraz.net/deux-visions/) comment on pouvait y faire du Depardon. Sauf que Pékin pour mémoire était marqué par Aspen Moviemap, inventée entre 1978 et 1980 par des chercheurs du MIT sur commande d’une « carte tactique » par l’armée américaine (notre collègue Michael Naimark : http://www.naimark.net/projects/aspen.html). Sauf que cette même période remettait en avant une pratique de la « mission héliographique » du milieu du XIXe siècle (http://expositions.bnf.fr/legray/arret_sur/1/index1d.htm). Différence en fin de compte : l’installation Pékin pour mémoire ne cherche pas à cartographier mais à inscrire une histoire particulière, même si elle confronte des prises de vues d’apparence automatique à d’autres qui seraient dans le maximum du pittoresque exotique. Le numérique s’était introduit dans la photographie par le « dos dateur », l’inscription indélébile de l’heure et de la date dans la pellicule. C’est en particulier par là que je suis entré dans le monde des « métadonnées ».
*Pierre Bayard a écrit ce livre éclairant sur l’inventivité : Le Plagiat par anticipation (Minuit, 2009).

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