Mardi 1er septembre 2015, 12h51, aérogare Roissy-Charles-de-Gaulle N°1, classée Patrimoine du xxe siècle. Le vol Lufthansa pour Francfort est retardé. Dans le terminal satellite, depuis mon fauteuil de l’espace d’embarquement, la piste au nord est cachée par un verre dépoli, mais je la vois clairement en me levant.
Étiquette : avion
Orly 3.0
Jeudi 5 mars 2015, 10h31, embarquement dans l’Airbus du vol EZY4297 à destination de Milan Linate, aéroport d’Orly Sud. Le décollage prévu à 11h aura lieu une heure plus tard, le temps de changer une roue. L’Orly à la fois populaire et aristocratique dont la vision fut pour moi un événement en 1962 (et l’occasion de photographies difficiles, voir : http://jlggb.net/blog3/?p=105) a connu une suite de renversements. La jetée est fermée mais on prend l’avion comme un métro. Mais on passe trois fois plus de temps à vider ses poches, à faire passer son petit sac, sa trousse de toilette et sa ceinture, son iPhone et son iPad, dans la machine à détecter les dangers, qu’à voler à destination. Le nom de la compagnie s’écrit comme s’écrivirent le psychédélique et le pop, en Cooper Black. Et ce nom lui-même est devenu un URL. Tout ça pour se transporter dans le cyberespace, avec cette anomalie pourtant : alors que désormais chaque mini événement se photographie plus que facilement pour se mettre en ligne, on me dit qu’il est interdit de faire cette photo.