Vendredi 26 septembre 2014, 10h10, gare Cornavin, quai numéro 7, Genève.
1. L’aiguille des secondes tourne sans saccades. Lorsqu’elle arrive au repère « midi », elle marque un arrêt d’une petite seconde puis repart au moment où l’aiguille des minutes, qui attendait face au repère de la minute en cours, avance d’un intervalle. Cette trotteuse rouge, « métaphore de la ponctualité suisse » donne donc des indications légèrement fausses puisqu’elle doit faire un tour en un peu moins d’une minute et surtout, parce que l’espace d’un instant, l’horloge indique l’heure avec un retard d’une minute.
2. C’est le prix à payer pour que l’horloge mécanique, analogique, s’inscrive dans le numérique d’un horaire énoncé avec des chiffres. À vrai dire, la lecture est dans une continuité dynamique : ce qui est lu, c’est le passage d’une minute à l’autre à chaque tour accompli par l’aiguille des secondes. Et puis, sur la longueur du temps, l’heure est juste.
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