Expérience

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Mercredi 23 novembre 2011, 14h, rue d’Ulm, Paris 5e. Pour favoriser la convivialité du laboratoire et pour satisfaire d’éventuels manques de caféine (« le stimulant le plus utilisé au monde est le café, probablement peu toxique »), j’ai installé cette machine achetée rue Bonaparte, dans l’un des palais Nespresso de Paris. Je suis pour l’occasion devenu membre du club, en dépit des protestations altermondialistes et écologistes. J’entends dire que l’administration interdit ce genre de machine, pour des raisons de sécurité. Que dire des dizaines d’imprimantes, des centaines d’ordinateurs, des fers à souder, des scies circulaires, des machines à coudre, des fours à céramiques, etc. qu’il y a dans l’école ? Ce premier café, c’est moi qui l’ai bu.

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Mardi 1er novembre 2011, 23h. Taipei, Wistaria Tea House, 1, Lane 16, Xinsheng South Road Sec 3, dans un quartier d’universités, cette maison de thé qui a marqué la vie culturelle et politique. Le thé précieux est accompagné de friandises, des sucres fondants en forme de pétales, entre des gâteaux de lune et des prunes salées, à la rencontre des traditions chinoises et japonaises. Le dépliant de la maison s’ouvre sur cette phrase : « In these turbulent times, it is important to create realms of critical distance and cultural resistance. »

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Mardi 1er novembre 2011, 11h, Taipei, Université nationale des arts de Taïwan. Cinq des participant(e)s au workshop Microfictions sans fin (albums de 16 chronophotographies pour iPad).

Extrait de la présentation :

De très courts récits, microfictions, sont réalisés à partir de prises de vues photographiques (chronophotographie). Ce sont des séquences bouclées sur elles-mêmes, donc sans fin. La première idée est donc celle d’un récit qui reste en suspens, qui ne conduit à rien, mais dont l’animation (répétition, vibration, oscillation, etc.) est signifiante. La seconde idée est de rechercher la dimension fictionnelle d’une prise de vues. La troisième idée est d’inscrire la microfiction dans un ensemble qui est lui-même sans fin. On peut voir le projet comme celui de faire un livre— ou plutôt un album — qui contient du cinéma.


Dimanche 21 août 2011, 13h, chaleur mais pluie passagère. On remarque, pratiquement à l’angle de la rue de Montreuil et de l’avenue Philippe Auguste, Paris 11e, une tentative de jardin au pied d’un arbre récemment remplacé. S’agit-il d’une action de « guerrilla gardening » ? (Voir Kyoto, http://jlggb.net/blog2/?p=6127 et http://www.guerrillagardening.org/) D’où vient l’initiative ? De voisins ? De la Ville ?


À consulter :
Richard Reynolds, On Guerrilla Gardening. A Handbook for Gardening without Boundaries, Bloomsbury, Londres, 2008.

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Samedi 16 juillet 2011, 20h40, 93bis. Elles ont été prélevées selon le protocole habituel (avec photos et localisation précise) à Kyoto (le mercredi 29 juin à Arashiyama, en allant au temple Daikakuji;  le samedi 2 juillet, avenue Sanjo Dori, en descendant de la Villa Kujoyama) et à Tokyo (le dimanche 3 juillet, non loin du musée MOT — quartier Shirakawa — sur une plante déjà bouturée le 14 décembre 2007).

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Jeudi 14 juillet 2011, 11h40, Môtiers, Val-de-Travers, Suisse. Dans le parcours « Art en plein air », une proposition — toujours bien venue, ironique, décapante, plastique — de Roman Signer : Banc. Spécial Val-de-Travers, pays tranquille : jeu de forces et poids de l’événement, s’attaquer aux bancs publics destinés à la contemplation du paysage.
Voir : « L’éclair dure longtemps », 5 mars 2009, http://jlggb.net/blog/?p=1498.

Roman Signer, au moment de l’action (Photo Motiers 2011).

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Mardi 5 juillet 2011, avant midi, filmage depuis le Shinkansen entre Nagoya et Kyoto. Le iPhone est plaqué contre la vitre, son écran répète ce qu’« affiche » la fenêtre du train.


Photogramme extrait de la vidéo à l’instant correspondant à la photographie ci-dessus : 3mn 54s.


Six minutes de vidéo prises au iPhone entre Nagoya et Kyoto, dans la Préfecture de Shiga, la ville de Mihachiman, au sud-est du lac Biwa.


Le train est un Shinkansen Hikari 507 (qui n’est pas le plus rapide), pour un trajet qui va pour moi de Shin-Yokohama à Kyoto, soit 484km, 2h 23mn (9h52 — 12h15). Le trajet filmé correspond à environ 20 km (la vitesse est donc de 200 km/h). L’observation de la vidéo comparée aux vues Google Earth et Google Maps permet de tracer le segment bleu sur la carte ci-dessus, qui montre une région qui va de Nagoya à l’est à Kobe à l’ouest. Les autres repères bleus correspondent à des lieux évoqués dans d’autres articles, à Kyoto et à Osaka.

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Lundi 4 juillet 2011, 11h30, Tokyo. Dans la liste des possibles points de vente de la porcelaine Keizan, je repère le Tadashi Hall Miyako, dans le quartier du métro Ningyocho, au nord est de Ginza, facilement accessible depuis Shinbashi. C’est toujours amusant de découvrir un quartier avec ce type de contrainte futile, même quand il fait très chaud, en profitant d’un trou dans l’emploi du temps. L’achat à Tokyo le 12 décembre 2007, de deux tasses à soba signées 渓山, Keizan (maison fondée le 6 février 1957 à Arita, préfecture de Saga, dans l’île de Kyushu), avait donné lieu au billet « Soba toi et moi » : http://jlggb.net/blog/?p=133. D’autres tasses à soba de la même origine avaient été trouvées du côté de Omote Sando en mai 2008. Depuis, je me suis persuadé que c’étaient les plus typiques d’une tradition de porcelaine modeste mais parfaite. Le magasin Kyogado est un grossiste qui n’expose que des échantillons. Mais on accepte gentiment de me vendre les trois tasses de mon choix. Peut-être à cause du manque de langue commune.

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Jeudi 30 juin 2011, 12h30, Hiroshima. À la gare centrale, débarquant du Shinkansen, il me vient à l’idée de connaître les possibilités de retour vers Kyoto. Au comptoir de renseignement, une jeune dame très aimable m’écrit les possibilités pour un train vers 18h ou 19h.

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Samedi 25 juin 2011, 17h,30, Doshisha Women’s College, Kyoto. Mlle Asuka Y. m’interview sur le cinéma expérimental et sur comment devenir curatrice dans ce domaine, peut-être en passant par Paris.

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