Photographies


Dimanche 22 août 2010, 13h15. Galerie Agathe Gaillard, rue du Pont Louis-Philippe, Paris 4e (http://www.agathegaillard.com/index.html). Le mot vaut largement la chose. Typographie : Avant Garde Gothic (inspiré du Bauhaus). Voir, par exemple : http://new.myfonts.com/fonts/agfa/itc-avant-garde-gothic/

La façon de typographier PHOTOGRAPHIE est définitivement marquée (en France au moins) par le numéro spécial de Arts et Métiers Graphiques de 1930 (avec des photos de Steichen, Andre Kertesz, Renger-Patzsch, Moholy Nagy, etc.) Voir, par exemple : http://photobibliothek.ch/seite003c3a.html. Je m’y étais référé, mais en choisissant le Gill, pour La Recherche photographique, en 1986. L’essentiel est dans la figure symétrique « OTO » où les « O » sont des cercles parfaits. Voir, par exemple : https://jlggb.net/blog2/?p=541

Une chaise orange


Jeudi 19 août 2010, 12h. Esquirol. Dans le patio, sous la galerie, diverses chaises pour les patients et leurs visiteurs. Parmi elles ressortent les Eames (Charles and Ray Eames) oranges. Créé en 1948, le modèle DSS (dining height, side chair shell, stacking base) est la toute première chaise en plastique, semble-t-il. Ici, ce sont des exemplaires anciens, en résine armée de fibre de verre, aujourd’hui remplacée par du polypropylène (http://www.hermanmiller.com/Products/Eames-Molded-Plastic-Chairs). Nous en avions massivement à Vincennes. Le Paris 8 actuel de Saint-Denis en conserve quelques exemplaires (les autres ayant rejoint les brocanteurs et plus probablement les intérieurs privés du personnel de l’université). Il faut remarquer les barres latérales qui permettent d’empiler ces chaises et de les assembler pour les auditoires. En somme, les chaises d’Esquirol, loin de leurs amateurs branchés, probablement récupérées dans des salles de cours et de conférences d’hôpitaux universitaires des années 70-80, conservent leur potentiel de socialisation. Et puis, j’en fait l’expérience ce matin, on peut y s’y caler calmement pour goûter le rayonnement du soleil, comme membre d’une collectivité désemparée et solidaire.


Assemblée de chaises DSS, reproduction d’une double page du catalogue Eames Design, Tokyo Metropolitan Art Museum, APT International, 2001, réalisé par Maki Izumikawa (la femme de Hajime T.). [dr]



Jeudi 10 mars 2005, vers midi. Notre visite de la maison des époux Eames à Pacific Palisades (Los Angeles), 1949 et après. Voir : http://eamesfoundation.org/visit_house.html.

White


Lundi 16 août 2010, 16h. Rapportée il y a des années d’Angleterre (1995, du jardin de Great Dixter, East Sussex : http://www.greatdixter.co.uk/), cadeau de F. à L., la clématite Duchess of Edimburgh (George Jackman, England, 1874) a poussé cette année, à cause des travaux de la façade intérieure du 93bis, de l’autre côté de la cour. Elle est mêlée à l’hydrangea du voisin. Elle a eu peu de fleurs, mais celle-ci, beauté classique.

La tablette de l’écolier Papnoution


Vendredi 13 août 2010, 21h. Tablette de l’écolier Papnoution, IVe siècle après J.-C., Antinoé, Égypte, bois, cire. Don Gayet, 1902. Musée du Louvre, Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. La tablette antique et le iPad ont sensiblement les mêmes proportions : rapport 1,3; et une bordure d’environ 1/10 de leur hauteur.
Site du Musée du Louvre : http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=24560&langue=fr. Photo de la tablette : RMN/Hervé Lewandowski.

Lamelles couvre-objets


Vendredi 6 août 2010, 20h, à la faveur d’un rangement en profondeur, réapparaît cette boîte de très fines lamelles de verre « couvre-objets » — que l’on dispose sur la goutte placée sur la lame porte-objets sous l’objectif d’un microscope. Il en reste une quinzaine. Elles ont été achetées en 1958 chez un opticien qui se trouvait Place de la République à Valence (Drôme), au rez de chaussée du grand immeuble de l’hôtel de la Croix d’Or. Le microscope, acheté quant à lui la même année lors d’un premier voyage à Paris, est de la marque Optico, l’une des plus anciennes fabriques françaises d’instruments d’optique. Il existe encore et pourra être documenté ici un jour peut-être, de la même façon que le livre d’Henri Coupin, Ce qu’on peut voir avec un petit microscope. Des diatomées, des cellules végétales, des paramécies, des vorticelles et des spermatozoïdes furent ainsi observés. Mon goût, et une confiance un peu aveugle en l’observation, s’exerçait ainsi. Ce blog en est d’une certaine façon le prolongement.