Apartamento, numéro 8. Voir : http://www.apartamentomagazine.com.
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Vendredi 25 novembre 2011, 16h, galerie Yvon Lambert, rue Vieille-du-Temple, Paris 3e. La revue semestrielle éditée en Espagne (mais en anglais) Apartamento est plutôt à contre-courant des revues de décoration, des design ou d’architecture. On l’aime bien. Extraite du numéro 7, cette citation a valeur de manifeste :
For too many people, being happy at home is pretty much an abstract idea, something they can’t know or imagine, until it appears on some taste maker’s must-have list, or in a magazine, or reposted on Tumblr. A home sweet home is not curated or produced by acquiring a perfect arrangement of chairs, lamps and friends. A real living space is made from living, not decorating. A bored materialist can’t understand that a house has to become a home. It happens, not through perfection but by participation. Andy & Elsa Beach,
Apartamento issue #07
En réalité, l’appel à la participation est souvent douteux, et puis l’on n’échappe pas à l’effet de prescription et de mode. Ici, cependant, deux indices sympathiques : 1° la petite exposition de dessins de Nathalie du Pasquier (présente dans le numéro 8, automne-hiver 2011-2012), dont on a aimé les motifs pour tissus à l’époque où elle était du groupe Memphis, au début des années 80. Elle est toujours à Milan mais elle est passée du côté de la peinture (http://www.nathaliedupasquier.com/home2.html); 2° la crassula dans la vitrine (en ville, elles sont toujours dans des vitrines), comme partie prenante du décor Apartamento, et comme emblème d’une culture transcontinentale, à la fois plutôt populaire et un peu snob (ce sont des synonymes).
Catégorie : Décor
La salle A1-174
Lumière du jour, lumière artificielle
Elsewhere
De nouvelles dispositions
Question de style
Rendez-vous
Samedi 20 août 2011, 16h. Le Balzar, rue des écoles, à côté de la Sorbonne et surtout juste en face de la librairie Compagnie, a été longtemps notre point de repère du samedi après-midi. Cette brasserie fut paraît-il une sorte de double de la Brasserie Lipp (même propriétaire, même décorateur, en 1931) — en moins select, sans doute. Elle a été rachetée par une chaîne et il y a même eu un comité pour sa conservation. De toute façon, le temps a passé et ses habitués ne sont plus les mêmes. Pour tout dire, on y voyait des intellectuels célèbres; on n’y a pas vu Sartre, mais on y voyait Derrida, à la place d’où est prise cette photo. Ce qui est intéressant, c’est la terrasse-étagère-vitrine extrêmement étroite, ce sont les tables à rallonges sur charnières, c’est l’acoustique qui fait que l’on entend tout ce qui s’y dit, et c’est le jeu des miroirs, en particulier de ceux qui sont penchés au plafond et qui renvoient la rue depuis le fond de la salle.
À 7 km au sud de Paris
Un souvenir de l’idée de science
Lundi 1er août 2011, 19h, Paris 5e. Le bâtiment de l’architecte Urbain Cassan, construit à partir 1958, quai Saint-Bernard, est le premier du campus de Jussieu-La Halle aux vins. J’ai le souvenir d’avoir été frappé, lors d’une première visite à Paris, alors que ces travaux étaient à peine achevés, par le motif des portes, inspiré des trajectoires de particules dans les chambres à bulles. Je les trouvais à la fois marqués par l’aura de la science et déjà vieillots. Et il est vrai que la science, l’histoire l’a montré, c’était déjà autre chose. Il me semble que ces entrées, et leurs rampes d’escaliers monumentales, n’ont jamais trouvé le crédit et la fonction qu’elles méritaient. Elles sont là, sans entretien, à attendre.
Céramiques Made in West Germany, 1960-1980
Samedi 23 juillet 2011, 17h40, galerie Kreo, 31 rue Dauphine, Paris 6e. Notre ami Nicolas T. a collectionné — beaucoup à partir d’achats sur eBay, dit-il — des vases typiques d’une période, d’une certaine modernité qui ne craint pas le kitsch, en Allemagne. On partage son gout pour la céramique semi-industrielle, décorative et utilitaire.
Voir le livre : http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=1986&menu=
Note 2018 : Ces vases sont de la série Zyklon dessinée par Cari Zalloni chez Steuler dans les années 70.