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Samedi 28 mai 2011, 15h, Inha, passage Vivienne, Paris 2e. En projet pour être présenté au Temple Daikakuji à Kyoto du 27 juin au 17 juillet 2011 dans l’exposition Out of Space, un « dispositif performatif » pour deux iPad2 qui s’inspire du Sutra du Cœur, dont l’un des exemplaires les plus précieux est conservé dans ce temple. Simulation avec Akiko O. de l’attitude escomptée d’un spectateur « pratiquant » : il porte le iPdad à la hauteur de son visage et lit à haute voix le texte qui alors s’affiche.


L’image du (de la) pratiquant(e), telle qu’elle s’affiche en direct (avec le son de sa voix) sur le iPad placé à l’entrée de la salle.

Voir : « Au Temple Daikakuji de Kyoto », 6 février 2011.

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Samedi 12 mars 2011, 17h, galerie Yvon Lambert, 108 rue Vieille du Temple, Paris 3e. Jonathan Monk, It’s a Circus !, 23 tableaux monochromes (l’accès à cette salle est barré) et 23 photographies réalisées dans la galerie pendant l’accrochage, avec une troupe de cirque.
http://www.yvon-lambert.com/

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Vendredi 18 février 2011, 11h30, 93bis, Paris. Achetée au Musée Mingei (Mingeikan, 日本民芸館) à Tokyo le 10 février (Voir « Mingeikan » : http://jlggb.net/blog2/?p=4040), cette assiette fabriquée (à la main) à la poterie Nakai (qui existe depuis la période Edo, préfecture de Tottori, sur la côte nord du sud de l’île Honshu, Japon) fait partie d’une série conçue en 1956 par Yanagi Sori (柳宗理, né en 1915 à Tokyo). Un classique du renouveau du design japonais dans l’esprit Mingei défini par Soetsu Yanagi (1889-1961), fondateur du Mingeikan à Tokyo en 1936, père de Sori Yanagi. Au contraste des couleurs juxtaposées (et ici imbriquées), s’ajoute le contraste entre le vernissé et le mat. Sori Yanagi vise ainsi une forme moderne qui, si elle s’inscrit dans un style et une technique traditionnelles, s’accorde à un emploi occidental. L’esprit Mingei s’opposait à l’artisanat aristocratique et luxueux, repérait de beaux objets dans l’artisanat populaire et donnait en exemple des objets ordinaires, anonymes, utiles. Si Sori Yanagi l’applique à des objets industriels — qui n’échapperont pas au luxe, comme son tabouret Butterfly (1953) — on peut comprendre les politiques de Muji ou d’Uniqlo comme les versions actuelles du Mingei, avec un certain cynisme du marketing puisque les objets, réputés non signés, se découvrent de grandes signatures comme Mori, Fukasawa, Morrison, Grcic, Hecht, Mari, etc. (Jill Sander chez Uniqlo). L’exposition manifeste Super Normal de Jasper Morrison et Naoto Fukasawa en serait un autre avatar, plus explicitement engagé et l’opposition radicale d’un Enzo Mari au trop plein de design un autre encore. On sait que l’ouvrage-catalogue Super Normal se termine par le récit de la rencontre des deux auteurs avec Sori Yanagi, très âgé, assis sur la chaise Mariolina d’Enzo Mari commercialisée par Muji.


Photographié le dimanche 7 décembre 2008 dans l’exposition L’Esprit Mingei au Japon, Musée du quai Branly : à droite, plat avec émaux juxtaposés, Ushinoto, préfecture de Tottori, 20e siècle; série par Sori Yanagi, fonds du Mingeikan, Tokyo.

Sori Yanagi Sori avec sa carafe à saké produite à Nakai (photo des années 1990 ?). Ouvrage Yanagi Design, Sori Yanagi and Yanagi Design Institute, 2008.

Numéro spécial de Casa Brutus consacré à Sori Yanagi, 2008/10 (with an english sumary).


Voir, dans jlggbblog, le billet du 7 décembre 2008, « L’Esprit Mingei au Japon », exposition au Musée du quai Branly, Paris : http://jlggb.net/blog/?p=7056

Voir, dans jlggbblog, le billet du 10 juillet 2008 sur l’ouvrage Super Normal : http://jlggb.net/blog/?p=433

Umbrella, 2006. Product designer: Konstantin Grcic, (Muji).

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