Bâtiment-paysage









Mercredi 28 avril 2010, 16h-18h. À l’EPFL (Lausanne), le Rolex Learning Center a ouvert récemment. Le projet de Kazuyo Sejima, et Ryue Nishizawa (SANAA architectes, Tokyo) est un bâtiment-paysage, un bâtiment dont l’intérieur est comme un extérieur.


Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa lors de l’inauguration de presse le 16 février 2010. [dr]
site officiel : http://www.rolexlearningcenter.ch/

Voir l’article « Transparence » du 24 avril 2008.

Retour à Rolle


Mercredi 28 avril 2010, 14h30, Rolle, vue du Lac Léman. La voiture est laissée près du théâtre. En longeant le lac, on revoit les deux maisons où l’on a été, en août 1997 (voir le billet « Il nous fallait un lac » du 6 avril 2009) et en juillet 2003. Après le château, on traverse le pré jusqu’à la Grand’ Rue que l’on quitte pour remonter la ruelle des Ministres jusqu’à la Promenade des Grandes Buttes. En descendant la Rue du Temple, on prend un morceau de la Rue du Nord et on rejoint la Grand’ Rue que l’on quitte pour la Rue du Port. On reste un moment dans le Jardin du Port.

Local-Global (2)


Dimanche 25 avril 2010, 10h, Nice-Savoie. Pâquerettes cueillies près de l’immeuble. Pot à moutarde « Moutarde Diaphane. Louit Frères et C° » trouvé sur le terrain de Chindrieux.


Dimanche 25 avril 2010, 12h30, parc floral des Thermes d’Aix-les-Bains, pergola (de Pétriaux, 1933 ?). Massifs de tulipes fournis (comme chaque année) par une société hollandaise.

Faut-il se conformer aux compétences perfectionnées du global ou perfectionner les compétences conformistes du local ?

Voir : « Local-Global », 20 septembre 2009.

Quelques meubles



Vendredi 23 avril 2010, 15h, Les Ateliers, rue Saint-Sabin, Paris. À la faveur de la visite d’une délégation de Tsinghua (Triennale de Pékin ?), repérage dans la médiathèque et dans un atelier de meubles connus et/ou intéressants (on reconnaît : table et chaise de Jean Prouvé, Anthony, 1954; chaise Arne Jacobsen, Série 7, 1955; fauteuil Marcel Breuer, B3-Wassily, 1925; Alvaar Alto, fauteuil 42-Paimio, 1929; banc, anonyme vernaculaire, XXe siècle; etc.)

L’identité (Vie des objets. Ch.9)


Mercredi 21 avril 2010, 93bis. Deux petits pots à crème en faïence anglaise. Rose : h : 65 mm, d : 58 mm. Jaune : h : 80 mm, d : 65 mm. On remarque que la hauteur du petit est égale au diamètre du plus grand. Le hasard des déplacements les a fait se retrouver. On dira creamers : l’un et l’autre « Made in England » par Johnson Brothers. Le petit rose, marqué 1/8 (de pinte) a été acheté en Angleterre il y a plus de 20 ans, avec une grosse théière ronde assortie. Le jaune (Goldendawn) vient des puces de Vanves, il y a quelques années. Ils ont tout de frères ou de sœurs. Dessin d’une perfection rare, ils pourraient s’identifier au « Super Normal » de Morrison et Fukasawa (voir 10 juillet 2008). Appartenance : le peuple. Et pourtant Google les ignore. Le nom Johnson Brothers est une piste mais ne renvoie qu’à des individus plus sophistiqués, décorés et nobles. L’agence américaine replacements.com, qui compte pourtant plus de 300 000 références avec 861 modèles de creamers Johnson Brothers, ne donne rien : ces pots sans nom ne méritent pas d’être remplacés ? Où sont les autres ? L’avis de recherche est lancé. Un nouveau chapitre de la lutte entre identité et singularité vient de s’ouvrir.
Suite : l’essor de sites de ventes tels que Etsy en fera apparaître un en 2018. Mais surtout va s’éclaircir la qualification d’un style « d’après guerre », destiné, par décision gouvernementale, à favoriser une « reconstruction » évitant l’excès de décorations, au bénéfice d’une gamme simple de couleurs douces de la matière Greendawn, Rosedawn, Greydawn, Goldendawn : http://jlggb.net/blog6/2018/08/23/milk-jug/