Guimet

Vous consultez actuellement les articles indexés Guimet.


Samedi 4 mai 2019, 16h, musée Guimet, Musée national des arts asiatiques, Paris. L’exposition montre comment la porcelaine s’échange entre la Chine, le Portugal, les Pays Bas et l’Europe. Cartel : Petite coupe, découverte dans l’épave du Witte Leeuw, navire hollandais coulé près de l’île Sainte-Hélène en 1613. Chine, fours de Jingdezhen, Jiangxi. Dynastie Ming, règne de Wanli (1573-1620), début du 17e siècle. Porcelaine bleu et blanc de type kraak. MNAAG, achat, 1978. » Relevé au mur :  « […] les premières céramiques jouant du contraste entre bleu et blanc sont réalisées dans le monde islamique, dans la seconde moitié du 8e siècle […]. Cette influence, notamment via I’Iran, entraîne la création des premières porcelaines bleu et blanc en Chine au 14e siècle, lorsque règne sur les deux pays une même parentèle mongole. […] Jusqu’au début du 15e siècle, ces porcelaines sont expédiées par voie de terre et par voie de mer dans le cadre de relations diplomatiques ou commerciales, vers le monde islamique surtout et l’Asie du Sud-Est […]. La montée en puissance de la flotte hollandaise se traduit, en 1602, par la création de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales VO.C.). Ses navires disputent aux Espagnols et aux Portugais l’accès aux richesses asiatiques La clientèle néerlandaise réclamait des porcelaines dont les formes correspondaient à ses habitudes […]. La porcelaine chinoise s’intègre peu à peu au quotidien des Hollandais aisés. […] Faites à Jingdezhen, en Chine, ces porcelaines chinoises sont appelées kraak, mot dérivant de caracca, nom des navires européens qui les transportaient […]. Au milieu du 17e siècle, l’engouement mondial pour les porcelaines est considérable. Tentant de les imiter, les fours portugais créent des pièces mêlant motifs européens et motifs chinois. Au même moment, les ateliers de Jingdezhen subissent de lourds dommages. Le Japon et l’Iran fournissent au pied levé des pièces de substitution pour le marché européen. Les kraak sont également imités en Hollande, dans les ateliers de Delft, et en France, notamment à Nevers. »

Mots clés : , , ,



Mercredi 2 janvier 2019, 13h, Musée national des arts asiatiques Guimet, Paris. Chaek’kori, paravent aux livres, 18e-19e siècle, couleurs sur papier, donation Lee Ufan, 2001. La salle se réfère à la collection rassemblée au Japon par l’artiste coréen Lee Ufan qui se réfère en particulier à l’« art de l’intérieur », art décoratif et art populaire, théorisé dans la première moitié du XXe siècle par Soetsu Yanagi.

Mots clés : , , ,