Formation

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Dimanche 24 novembre 2019, 23h55, 93bis. Beaucoup parlent de la disparition, à l’âge de 90 ans, de Jean Douchet. J’ai souvent dit qu’il avait été pour moi un professeur de substitution. Me voyant un avenir dans la réalisation de films, et donc préférant étudier le cinéma, je me retirais progressivement, à partir de 1966, de mes études de physique. Je me trouvais très engagé comme animateur du Ciné-club universitaire de Grenoble et de l’antenne de la Cinémathèque française. Des camarades annéciens y étaient aussi très actifs. Ils organisèrent pour février 1966 à Annecy des journées de projection d’un ensemble de film de Fritz Lang, à la Maison des Jeunes et de la Culture des Marquisats, avec les présentations, les analyses de Jean Douchet. Après avoir quitté Les Cahiers du cinéma, il était devenu le grand orateur de la Fédération française des ciné-clubs, en avait fait son métier. Entre le jeudi 17 février et le dimanche 20, nous avons vu : Les Nibelungen – La Mort de Siegfried, La Vengeance de Kriemhild ; Furie ; Règlement de comptes ; Les Espions ; Le Testament du docteur Mabuse ; Règlement de comptes ; Les Bourreaux meurent aussi ; Le Diabolique Docteur Mabuse ; M le Maudit ; La Femme au portrait ; Les Contrebandiers de Moonfleet ; Le Tigre du Bengale ; Le Tombeau hindou. Photo ©Jean-Louis Boissier, 1966

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Jeudi 30 août 2019, 16h50, Tence, Haute Loire. Tence est une destination ancienne. Ce furent des vacances en famille l’été 1951, au village de Mendigoules, voir le 9 juillet 2009 : http://jlggb.net/blog/?p=4299. On sait maintenant que nous eûmes là des ancêtres. Mais, ce qui nous amène depuis la vallée du Rhône, c’est le nom de Gilbert Simondon que nous savons attaché à Tence. On a entendu que la maison de son grand-père était pour lui un ancrage dans la nature et dans l’enfance et qu’elle était restée la maison de sa famille. Un jeune homme, rencontré à la mairie, nous dit qu’en face de chez sa grand-mère, dans le hameau de Mazeaux, elle a des volets « bleu charrette ». La pensée de Simondon est un monde immense et étrange, où connaître une effervescence de mots et d’idées et goûter la compréhension. La forme, la relation, mots dont j’ai usé, sont chez Gilbert Simondon des « nœuds » d’un réseau qu’il annonce très tôt comme une réalité techno-scientifique propre à émerger en philosophie et en art. Lorsque j’ai cherché sur Google « Simondon » et « Tence », c’est « existence » qui est venu, celle du grand livre, touché et entendu cité, lu indirectement, depuis quarante ans : Du mode d’existence des objets techniques.
À lire, sa biographie par Nathalie Simondon : http://gilbert.simondon.fr/content/biographie. À écouter : https://www.franceculture.fr/emissions/avoir-raison-avec/avoir-raison-avec-gilbert-simondon

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Lundi 5 août 2019, 20h40, Aix-les-Bains, depuis la jetée. L’obscurité vient. Souvent les photographies de ce blog sont publiées, mais sans leur légende et dans leur format carré, sur jlggb Instagram. Elles ont pu l’être aussi sur Facebook mais c’est désormais abandonné.

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Mardi 28 mai 2019, 16h, cité de Crussol, Paris, 11e. Maintenant il y a aussi du tournage de porcelaine.

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Vendredi 12 avril 2019, 11h, Museumpark, Rotterdam. De nombreuses sculptures dans la ville, dont certaines qui ne disent pas leur nom.

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Mercredi 6 mars 2019, 23h30. On apprend la disparition de Jean Starobinski. Je tends la main vers la bibliothèque et c’est Le Remède dans le mal qui s’impose. Lu et annoté, pour le chapitre consacré à Rousseau, l’année de sa parution, en 1989. Page 215, je retrouve : « Rousseau s’est défendu de prôner le pur et simple “retour à la nature”. […] Rousseau est convaincu qu’il faut chercher “dans l’art perfectionné la réparation des maux que l’art commencé fit à la nature”.» (Note : Fragments politiques, Œuvres complètes, La Pléiade, tome III, p. 479). »

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Mercredi 16 janvier 2019, 16h, Victoria & Albert Museum, Londres. L’extrémité des galeries de céramiques, la salle d’exposition, est occupée pour quelques mois par la marque Portmeirion. C’est le centenaire de Susan Williams-Ellis (1918-2007), sa fondatrice, qui permet de célébrer « une success story britannique, une compagnie qui a établi les tendances de l’industrie de la poterie depuis six dernières décennies et qui continue à prospérer, alors que nombre de ses célèbres rivaux établis de longue date n’ont pas réussi à survivre », comme l’indique la notice au mur. On a vu plus bas le duo crémier-sucrier de la série Totem : http://jlggb.net/blog6/2018/12/19/une-collection/. Qui l’a dans l’œil ne peut l’oublier. Son moule ici nous frappe. Ce pourrait être aussi le Botanic Garden, d’apparence plus sage mais dont la reprise décalée des traditions décoratives florales touche au plus près la substance d’une popularité. L’œuvre de Susan Williams-Ellis n’est pas du domaine du style, mais de celui, que l’on perçoit aujourd’hui comme postmoderne, du design d’un objet qui n’est autre que la compagnie elle-même.

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Vendredi 4 janvier 2019, 15h, Musée Cernuschi, Paris. Setsuko Nagasawa (長澤 せッ子), Tōchō (Terracotta), porcelaine enfumée, Paris, 2008, don de l’artiste, 2011, 39 x 58 x 15 cm. Après avoir étudié à l’Université des beaux-arts de Kyoto puis aux Beaux-Arts de Genève, cette désormais célèbre céramiste a été pendant 25 ans professeur à la Haute école d’arts appliqués de Genève. En 2006, j’assiste à la fermeture de l’orientation de céramique de l’école, sans comprendre pourquoi. Voir, septembre 2021 : http://jlggb.net/blog7/setsuko-nagasawa/

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Mercredi 7 novembre 2018, 17h, salon Paris Photo, Grand Palais, Paris. Anna Atkins, Mauritius, photogramme cyanotype, 1851-1854, galerie Hans P. Kraus Jr Fine Photographs, New York. Anna Atkins (1799-1871, Angleterre) était botaniste, elle fut introduite à la photographie par Henry Fox Talbot et au cyanotype par son inventeur, John Herschel.

Anna Atkins, British Algae. Cyanotype Impressions, 1843-1852, est considéré comme le premier livre jamais illustré de photographies, des photogrammes propres à décrire avec précision des spécimens botaniques.

 

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Mercredi 8 août 2018, 16h, rue des Écoles, Paris 5e. À l’Institut finlandais, s’exposent et se vendent des pièces de vaisselle en grès émaillé, faites à la main, simples, aux formes régulières mais avec du biscornu, douces au toucher. Elles sont l’œuvre de Leena Kouhia, sous la marque Raaka Rå à Helsinki.

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