De la bibliothèque : 5812 pages sur papier bible


Dimanche 26 — lundi 27 février 2012, 4 heures. Je viens de revendre la première édition en trois volumes des Œuvres complètes de Roland Barthes — d’une présentation trop sophistiquée et devenue incomplète — pour acheter l’édition en cinq volumes, plus basique, plus conforme. Les livres ayant été lus, c’est dans les articles et entretiens que je trouve des lectures faciles et fragmentaires, sans faire attention aux dates*. Ça porte sur la lecture et sur l’écriture (et Barthes n’écrivait qu’à la main). Mais je passe quand même tout mon temps sur l’écran.
* Par exemple, tome V, page 678, dans « Délibération », un texte de 1979 paru dans Tel Quel, sur l’utilité littéraire de tenir un journal, je relève :

« Le Journal ne peut atteindre au Livre; il n’est qu’Album. […] L’Album est collection de feuillets non seulement permutables (ceci encore ne serait rien), mais surtout suppressibles à l’infini. »

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