50 000

Le mercredi 25 novembre 2009 à minuit, jlggbblog aurait eu, depuis le 5 août 2008 (installation du compteur StatPress), 49 688 visiteurs uniques. Donc, dans la soirée du 26, on pourra probablement observer le passage aux 50 000.

49688Rectificatif : On atteint ce jeudi soir 49931 visites. Le passage aura lieu le 27.
ok : 27.11.2009/12h48.

Couvre-lits

couvre-lits
Vendredi 30 octobre 2009, vers 20h, sous la pluie, Pékin. À l’est du quartier de hutongs où se trouve l’hôtel Sihe, voir : « Chantiers » du 22 octobre 2009, l’avenue Chaoyangmen est bordée, sur peut-être un kilomètre, par une série ininterrompue de petites boutiques, dans des bâtiments sans étages : restaurants, y compris un peu alternatifs et branchés, coiffeurs, vêtements, épiceries, y compris sur le modèle Seven-Eleven qu’on a au Japon, boulangeries à la française, en fait, modèle japonais aussi, teintureries, quincailleries, etc. Celle-ci, où l’on fabrique et vend des couvre-lits, est l’une des plus vieillottes, mais tellement pittoresque.

Réhabilitations

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dongjia
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Jeudi 29 octobre 2009, 12h15, Pékin. À l’ouest du quartier de Dazhalan et de la rue Nanxinhua, le Qiansung Gongyuan Hutong fait partie des quartiers de hutongs qui sont en cours de réhabilitation. L’allée Dongjia vient d’être goudronnée après les travaux d’égouts et de distribution d’eau et d’électricité. On aimait ces quartiers, traversés maintes fois de 1980 à 1989. Beaucoup ont disparu, ont été remplacés par des avenues et de gros immeubles ; mais il en reste pas mal qui semblent devoir durer en devenant plus habitables.
Jeudi 29 octobre 2009, 10h45. Idem pour le Dengcao Hutong et son quartier, du côté de Dongdan (voir « Chantiers » du 23 octobre 2009).

Ambiance d’étude

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Mercredi 28 octobre 2009, 14h, Pékin. Rendez-vous à la China Central Academy of Fine Arts, Digital Media LAB. L’une des salles d’étude des étudiants-chercheurs. Sur le fauteuil rouge, Ma Gang, vice-recteur de la School of Design et directeur du Digital Media LAB, en conversation avec, sur la chaise bleue, Ye Xin, son condisciple, en 1979-1984, de la section Gravure de la même école, aujourd’hui professeur en arts à l’Université Paris 8.

La liberté et la démocratie ont leur magasin

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Lundi 26 octobre 2009, une heure entière de 20h à 21h, Apple Store Beijing, Sanlitun, Pékin. Cet Apple Store, très semblable à ceux de Santa Monica, Londres, Genève ou Tokyo, donne le sentiment d’un lieu de liberté et de démocratie (un lieu, quand même pas un foyer). Il n’y a que des jeune gens bien habillés, détendus et appliqués, plaisantant entre eux et en harmonie avec les « experts » en t-shirt bleu. La plupart vont sur Internet. Il y a même, rarissimes à Pékin, des Blacks, mais c’est la proximité de la rue des bars et des boîtes : Sanlitun ? On est tenté de suivre l’opinion, souvent énoncée à propos de la Chine — et entendue en Chine même — que la croissance économique tire la démocratie.  Ai Weiwei dit qu’Internet est une Révolution pour la Chine  : « Les médias traditionnels n’ont pas changé ou peu, mais avec Internet il n’est plus possible de tout cacher. C’est un outil d’une incroyable puissance. » (Voir Libération). Il dit aussi :  « Tous ces jeunes nés dans les années 80, ils peuvent avoir l’air innocents, naïfs, mais ils ne se laissent pas dicter leur jugement. C’est à eux que va appartenir le pays, et je crois que l’avenir est plein de nouvelles possibilités. » Oops ! Le blog d’Ai Weiwei en censuré à l’Apple Store comme ailleurs en Chine : copie d’écran faite à Pékin le dimanche 25 octobre 2009. 20h43, Apple Store Beijing : on peut malgré tout (dans la circonstance, par l’intermédiaire du blog d’un Monde) trouver cette photo pour l’inclure incognito dans l’album iPhoto en démo.

La santé mentale ?

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Samedi 24 octobre 2009, Pékin. À 14h30, stèle brisée, par les gardes rouges ? du temple taoiste Dongyue. À 12h, un bâtiment à l’extérieur de l’enceinte actuelle du temple Dongyue, un bâtiment du marché de l’électronique. Vendredi 30 octobre 2009, 18h30, un stand du Bainaohui-Buy Now. On serait tenté de parler de télescopage entre deux mondes, mais ce n’est qu’une apparence. Le marché électronique de Bainaohui, Chaoyangmenwai Dajie, se trouve en bordure du grand temple taoiste Dongyue. Son nom peut se traduire littéralement : « 100-cerveau-santé », mais c’est d’abord, phonétiquement : « Buy Now ».

Chantiers

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Vendredi 23 octobre 2009, 0h40 et 10h40, Pékin. À minuit passé, bruit énorme d’une sonnette à pilotis rue Dongsi, centre-est de Pékin, pour un très grand immeuble de plus, cette rue était et reste jusqu’à présent connue pour la variété de ses petits magasins. Dans les hutongs, ruelles bordées de maisons sans étages refermées sur des cours, voisins, c’est pourtant très vite le silence. Le matin encore, dans le hutong Dengcao, quelques cris et quelques sonnettes. C’est toute une zone de vieux quartiers, un carré de quelque 800 mètres de côté, entre les deux rues nord-sud Dongdan et Chaoyangmen, qui semble échapper à la destruction et qui connaît — sans les moyens des immenses et innombrables chantiers — des travaux d’assainissement et de réhabilitation.

PS.
Mardi 27 octobre 2009, minuit. Au sud, les hutongs s’arrêtent pour laisser place à une récente et monumentale avenue, Jingbao, bordée d’immeubles, hôtels et bureaux gigantesques et prétentieux. On peut y acheter des Rolls-Royce, des Maserati, des Lamborghini, etc. Quelle est la vérité de l’attachement topographique à un lieu qui connaît de tels bouleversements ? À quoi sert de savoir qu’il y avait là les petites maisons délabrées et les jardins tranquilles de nos amis lettrés — à la manière RPC : Wang Qi et son fils Wang Zhong, graveur, leader et provocateur, Ting Ping et sa jolie cousine ?

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Mercredi 28 octobre 2009, vers 20h, Pékin. À l’angle de la Dongdan Nan Dajie et de l’avenue Jingbao : une résidence colossale et kitsch.

Le texte et l’image

le vide et le pleinlunettes

fnac-forumPhoto faite au iPhone.

japon
Mardi 29 septembre 2009 vers 13h. Le Maître qu’il ne faut pas photographier est croisé à la Fnac alors qu’il achète le « nouveau » livre de Nicolas Bouvier. C’est l’occasion de ce billet. On remarque qu’il porte des lunettes noires bizarres, avec écouteurs, peut-être avec caméra. Ce serait intéressant de l’avoir vérifié, pour connaître vers quoi tend le Preneur de vues. Note du 5 octobre 2010. La vérification a lieu, RER ligne B, voir http://jlggb.net/blog3/?p=3375. 
En 1979, les Éditions du Seuil publiait l’ouvrage de François Cheng, Vide et plein – Le langage pictural chinois, qui faisait beaucoup progresser la compréhension de la peinture chinoise. En les publiant sous le titre Le vide et le plein, Hoëbeke en 2004 puis Folio aujourd’hui en 2009, semblent détourner de leur littéralité les Carnets du Japon, 1964-1970, de Nicolas Bouvier. On se demande aussi pourquoi la photo trop récente et trop mise en scène d’un image maker, Steeve McCury, a été préférée à une photo de Nicolas Bouvier (peut-être la couleur).
Le tableau se boucle avec Japon, par Yéfime, 1959, collection « Petite Planète », créée par Chris Marker Ce fut une première rencontre avec le Japon. Question qualité de maquette, 50 ans après, « il n’y a pas photo ». [Archives jlggb].