Le degré zéro de l’interactivité

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Samedi 25 juillet 2009, 13h49, Zürich, Rämi Strasse.

Le degré zéro de l’interactivité est peut-être le pur déclenchement, ou la demande de déclenchement. Mais c’est peut-être plus compliqué que ça : le dispositif relationnel des feux pour piétons comprend, dans l’exemple que décrit l’émission de radio ci-dessous, de nombreux imputs et facteurs de variabilité. En tout cas, l’interface est simple et bien dessinée. Ce bouton rouge est une sorte de « bouton panique » soft. La question sera approfondie et d’autres boutons, rouges ou pas, seront regardés.

Émission de la Radio Suisse Romande à écouter en cliquant ci-dessous : [audio:http://jlggb.net/blog/wp-mp3/20080104-pietons.mp3]

Voit le billet « Demande individuelle, réponse distribuée à chacun » du 1er novembre 2002 à Naoshima.

Max Bill à Zürich

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Samedi 25 juillet 2009, 11h, Bahnhofstrasse, Zürich, Max Bill, Pavillon Sculpture, granit poli, 1983.

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Samedi 25 juillet 2009, 12h42, librairie Orell Füssli, Marktgasse 12, Zürich. Max Bill: Maler, Bildhauer, Architekt, Designer, Hatje Cantz, 296 pages, 232 illustrations, 2005. 71 CHF.

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Samedi 25 juillet 2009, Kunsthaus Zürich, Variation, date ?, détail.

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Un film de Erich Schmid : Max Bill  un regard absolu, DVD, 2008.

Un site officiel : http://www.maxbill.ch/

Une émission de la Radio Suisse Romande du 27 août 2008, à écouter en cliquant ci-dessous : [audio:http://jlggb.net/blog/wp-mp3/maxbill.mp3]

La route du col de l’Albula

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La route du col de l’Albula, 2312 mètres, (ou Pass d’Alvra, en jaune sur la carte ci-dessus) est d’autant plus extraordinaire qu’elle semble — aujourd’hui — ne pas servir véritablement de liaison, sauf pour les motocyclistes et les cyclistes (sportifs). Elle reste cependant une porte de l’Engadine et présente un paysage impressionnant.

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Vendredi 24 juillet 2009, vers 9h. Arrêt pour prendre un échantillon de roche (une photographie sera prochainement faite et publiée).

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La pierre transportée au Nice-Savoie, photographiée le 21 septembre 2009.

Maison à Sils Baselgia le matin

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Vendredi 24 juillet 2009, 7h30. Sur cette maison de Sils Baselgia, on voit la plaque « In memoriam Annemarie Schwarzenbach, 23 mai 1908-15 nov. 1942 ».

Annemarie Schwarzenbach Sils 1942 © 2008 by Esther Gambaro

Annemarie Schwarzenbach, dans la Jägerhaus, Sils, 1942,
Fonds Marie-Louise Bodmer-Preiswerk © 2008 by Esther Gambaro
Photographie extraite du dossier de presse de l’exposition Annemarie Schwarzenbach de la Bibliothèque Cantonale et Universitaire, Lausanne, 2008.

Philosophie touristique

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Sils, Engadine, jeudi 23 juillet 2009, 20h40. Pour éviter de parler sans savoir d’un « éternel retour », de l’endroit où Nietzsche dit que l’idée lui est venue ; pour sacrifier malgré tout à la philosophie touristique, renvoi à deux dates antérieures : 10 mai 2009, « Skyline et polaroïd » et 30 mai 2009 « La nouveauté (ou le billet facile) ». Permanence de la ligne d’horizon ET (non dialectique) variation permanente du nuage : la différence est dans l’échelle de temps, ce qui semble immuable se transforme irrémédiablement lentement, ce qui est toujours différent reste fondamentalement le même.

JUIN — JUILLET 1885
Je crois à l’espace absolu en tant que substrat de la force : celle-ci délimite et modèle. Le temps, éternel. Néanmoins, il n’existe ni espace, ni temps en soi : les « changements » ne sont que des apparences (ou, de notre point de vue, des actes de sensation) ; lorsque nous trouvons de la fixité dans ces répétitions, rien n’est prouvé par-là que cette vérité, qu’il en est toujours ainsi. […]
L’homme est une création qui invente des formes et des rythmes ; il n’est en rien plus adroit et semble n’avoir nul autre plaisir que celui d’inventer des formes. Que l’on examine seulement de quoi notre regard s’occupe dès qu’il n’a plus à voir : il se crée quelque chose à regarder. Dans le même cas de figure, sans doute, notre oreille ne procède pas de façon différente : elle s’exerce. Sans la transformation du monde en formes et en rythmes, il n’existerait pour nous aucun « Même », et par conséquent, rien qui se répète, aucune possibilité d’expérience ni d’assimilation, d’alimentation. […]
Friedrich Nietzsche. Fragments posthumes sur l’éternel retour, Allia, Paris, 2003. Édition établie et traduite par Lionel Duvoy. pp. 69-70.

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