Polychromie vernaculaire (ocre-jaune, vert, rouge)

Au restaurant italien Okey, rue du Faubourg Saint-Antoine, cette rencontre de couleurs, présente à l’esprit (voir la polychromie pour Isaline adaptée de Le Corbusier).

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Vendredi 14 mars 2008, vers 11h15.

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Tentative d’extraction des couleurs principales.

Remarque 1 : dans les physichromies de Cruz-Diez, et en particulier dans celle qui a été adaptée pour la couverture du catalogue Cinétisme-Spectacle-Environnement de Grenoble (mai 1968), on constate, dans la juxtaposition de bandes rouges et vertes, l’apparition virtuelle d’une troisième couleur, le jaune-orange. D’où la logique, dans la polychromie de Le Corbusier, d’un jaune-orange pris comme base du rapprochement rouge-vert.


Conception de cette couverture : Frank Popper, Carlos Cruz-Diez, J.-L.B., 1968.

Remarque 2 : le site labs.ideeinc.com propose un instrument de sélection d’images, prises dans une banque de photos sur Flickr, à partir d’une gamme de quatre couleurs. Ainsi, les quatre couleurs extraites seront réinjectées dans une collecte :

Remarque 3 : cherchant ces couleurs sur le Web, plusieurs drapeaux arrivent, dont celui du Ghana.

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Puis le fond de page d’un site consacré au Ghana.

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Et puis on voit que la fenêtre du système Mac où nous sommes présente elle même ces quatre couleurs.

Une chose est troublante : on cherche depuis longtemps à trouver des liens qui conduisent d’image en image sant faire appel au langage (un principe de reconnaissance des formes, donc). Mais finalement, même si ces couleurs ne sont pas nommées, elles sont bel et bien désignées par des codes. Ainsi, en RVB, le rouge du drapeau est [214, 1, 33], le jaune [253, 205, 1], le vert [99, 174, 32]. On n’en sort pas, Rousseau nomme ça un « supplément ». jlggbblog.jpg