Dimanche 28 novembre 2021, 15h-17h30, Théâtre de Gennevilliers. Du même auteur et metteur en scène Toshiki Okada, on avait pu voir ici, en 2013, Current Location [http://jlggb.net/blog3/?p=6940] et, au Centre Pompidou, en 2018, Five Days in March, remarquables pour leur façon de parler aussi bien par le langage familier que par la codification des gestes. Dans Eraser Mountain, avec l’apport du sculpteur et scénographe Teppei Kaneuji, quatre moments, que vivent aussi bien les trois actrices et les trois acteurs que les objets envahissants, matériaux et outils de matières lisses et de couleurs intenses, montrent un monde qui tombe en panne dans la fuite en avant de la réparation.
2024 : https://jlggb.net/blog9/2024/10/26/in-between/
Étiquette : Japon
Shomei Tomatsu et Daido Moriyama
Dimanche 1er août 2021, 15h30, Maison européenne de la photographie, Paris, 4e. L’exposition « Moriyama – Tomatsu : Tokyo » peut être vue comme une exposition ayant trait à Tokyo, par deux grands photographes japonais, ou comme deux expositions, l’une et l’autre d’un très grand photographe japonais, l’une de Shomei Tomatsu (16 janvier 1930 — 14 décembre 2012) et l’autre, dont il fut me maître, de Daido Moriyama (10 octobre 1938 —). Que photographier d’autre que les deux titres, en cherchant à les saisir sous le même angle ?
Radis
Mercredi 26 mai 2021, 18h, magasin K-Mart, rue Sainte Anne, Paris, 1er. Sous cette grande enseigne alimentaire coréenne et japonaise, la cagette surprend, pleine d’immenses radis blancs. Non, pas radis, mais plutôt carotte ou navet, daïkon, 大根 « grande racine », qui signifie aussi « cabotin » — acteur de la mondialisation ?
Du placard à la fenêtre
Samedi 28 mars 2020, 15h30, 93bis : un masque artisanal traditionnel en papier (sous de nom de Nuke, ぬけ面, de la boutique Saule, Yanagiya, 柳屋, à Tottori), rapporté de Tokyo en mai 2008 ; une bobine de ruban adhésif disant en japonais « attention objets fragiles », rapportée de Kyoto en septembre 2013.
Ko-Imari soba choko
Vendredi 27 décembre 2019, 10h30, 93bis. Imari, au nord de de l’île de Kyushu, préfecture de Saga, fut le port d’exportation de la porcelaine vers l’Europe. C’est ainsi que les objets produits non loin de là, à Arita en particulier, ont pris le nom d’Imari, ou de Ko-Imari, vieil Imari, pour signifier leur ancienneté. Sur eBay, un soba choko de la deuxième moitié du XIXe siècle, très abordable, présente exactement un motif classique et populaire attendu comme référence de l’histoire et du devenir de ce type d’objet. Le colis vient d’arriver, l’antique soba choko est emballé dans du papier journal qui offre un fond, un contexte d’aujourd’hui.
Charlotte du Japon
Mercredi 4 décembre 2019, 14h30, Fondation Louis Vuitton, Paris. En 1941, pour l’exposition Sélection, Tradition, Creation à Tokyo, Charlotte Perriand avait commandé des échantillons de sudare, rideaux extérieurs de bambou. Dans l’exposition Le Monde nouveau de Charlotte Perriand on voit comment les objets de Charlotte Perriand révèlent leurs attaches avec les manières de faire traditionnelles et populaires lorsqu’ils sont traduits ou métissés.