Sur papier


Jeudi 7 novembre 2019, 18h, 93bis. Cherché dès sa parution, trouvé le 10 octobre à la librairie La Petite Égypte, rue des Petits Carreaux, Paris 2e, Scriptopolis est un livre à la fois net et étonnant, paradoxalement modeste et concis dans son abondance : 54 mm d’épaisseur pour un format de 120 x 170 mm, 832 pages, 40 catégories de billets associant une page photographique en couleurs et un texte ne dépassant jamais une page. On reconnaît la structure d’un blog persistant, qui a un air de famille. Fondé en 2009, Scriptopolis est un atelier de recherche pour de « microenquêtes » sur les inscriptions, situées partout, de tous les outils et de tous les supports, de tous propos. Élodie Boyer, éditrice de Non Standard, Le Havre, l’a repéré et en a fait un beau livre, au sens non standard du terme.
https://www.scriptopolis.fr
Lire l’article Pierre-Yves Cachard : https://editions-non-standard.com/wp-content/uploads/2019/09/Le_dernier_livre_PYCachard_Scriptopolis.pdf

L’art perfectionné


Mercredi 6 mars 2019, 23h30. On apprend la disparition de Jean Starobinski. Je tends la main vers la bibliothèque et c’est Le Remède dans le mal qui s’impose. Lu et annoté, pour le chapitre consacré à Rousseau, l’année de sa parution, en 1989. Page 215, je retrouve : « Rousseau s’est défendu de prôner le pur et simple “retour à la nature”. […] Rousseau est convaincu qu’il faut chercher “dans l’art perfectionné la réparation des maux que l’art commencé fit à la nature”.» (Note : Fragments politiques, Œuvres complètes, La Pléiade, tome III, p. 479). »

Des mots


Samedi 10 novembre 2018, 19h, rue Jules Vallès, Paris 11e. Karelle Ménine, Vera et Ruedi Baur parlent avec Barbara Cassin de leur livre Voyages entre les langues. On entend que les mots sont des boîtes où l’on met des images et des sensations. L’attention portée aux gobelets m’apporte l’idée que les mots sont des récipients pour se nourrir et pour offrir. Argument de l’Atlas du gobelet.