L’inconnue


Vendredi 10 août 2018, 18h, 93bis. Acheté à Clignancourt vers 1985, ce portrait est signé Paul Colin. Il provient de la succession de Joséphine Baker. En démontant le cadre, daté du 13 avril 1953, on pensait trouver une indication au dos du dessin. Mais il est collé sur le fond de carton. C’est l’occasion de le photographier sérieusement. Les suppositions restent ouvertes.

Gobelet de terre


Mercredi 8 août 2018, 16h, rue des Écoles, Paris 5e. À l’Institut finlandais, s’exposent et se vendent des pièces de vaisselle en grès émaillé, faites à la main, simples, aux formes régulières mais avec du biscornu, douces au toucher. Elles sont l’œuvre de Leena Kouhia, sous la marque Raaka Rå à Helsinki.

La profondeur de champ


Jeudi 2 août 2018, 14h, rue de la Plaine, Paris 20e. La technique de la prise de vue, de l’appareil photo, de la caméra, a fait connaître cette dimension optique qui se nomme profondeur de champ. Il s’agit de la zone, dans l’espace que saisit l’objectif, dont l’image réelle, sur la pellicule — sur le capteur électronique — est également nette. Ainsi, une focale longue donne une faible profondeur de champ et appelle donc un réglage de la mise au point sur le sujet retenu. Aujourd’hui, les appareils, ici un iPhone, ont un objectif minuscule, de très grand angle, une sensibilité très grande et donc un diaphragme très petit. Ils donnent le plus souvent une profondeur très grande. C’est pourquoi la qualité d’une profondeur de champ est vendue désormais pour l’inverse, pour sa façon de faire ressortir la netteté d’un visage dans le flou du décor. Mon nombre favori, photographié de très près, dans une lumière pas trop intense, s’approprie ainsi la netteté.