Lawrence Weiner


Jeudi 2 décembre 2021, Paris. Disparition de Lawrence Weiner. Lawrence Weiner, From Wood to Stone, 1974, lettres adhésives collées sur le mur, Mamco, Genève. Je l’ai découvert dans Quand les attitudes deviennent forme, Kunsthalle de Berne, Harald Szeemann, avril 1969 ; et suivi toujours depuis.

Un trajet






Mercredi 1er décembre, Aubervilliers puis Paris, porte de La Villette, 12h30-13h30. L’achat de 10 kg de couverte pour porcelaine chez Ceradel m’amène à aller en métro aux Quatre Chemins. Il pleut, en sortant de la station je glisse sur le bord du trottoir et tombe violemment : « Ça va chef ? ». Je me nettoie la main au gel que j’ai dans la poche. Pour aller à l’atelier des Panoyaux, dans le 20e, je demande un Uber. Une Toyota conduite par Faiza est annoncée. Après un long embouteillage, avenue Jean Jaurès, puis des détours guidés par GPS, le métro Porte de La Villette. Par la fenêtre, avec comme musique de fond, Renaud Capuçon, le Concerto pour violon et orchestre en ré majeur op.35 de Erich Wolfgang Korngold, je vois et photographie des dizaines, des centaines d’hommes, qui vendent et vendent, puis un assemblage de constructions de fortune aux bâches bleues, sur ce qui est nommé Square de la Porte de la Villette ou Crack Land, puis le périphérique.