Mercredi 26 février 2020, 17h, Centre Pompidou. Dans l’exposition Neurones, les intelligences simulées, qui rassemble, avec des documents, des propositions d’artistes, d’architectes, de designers et de musiciens, je retrouve une pièce que nous avions dans Electra, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris en 1983. Brion Gysin, de nouveau, après l’aquarelle d’il y a quelques jours : http://jlggb.net/blog7/2020/02/13/brion-gysin/. Son chef-d’œuvre, Dreamachine, daté de 1962, fut fabriqué avec l’électricien et programmeur Ian Sommerville. Le spectateur ferme les yeux. Le rythme des ombres et lumières qu’il perçoit à travers ses paupières peut correspondre aux oscillations de son cerveau et avoir un effet hallucinatoire. Je publie une courte vidéo sur Instagram. Elle provoque une remarque de l’artiste du son et de l’image Ramuntcho Matta : « L’ampoule est trop puissante. » C’est vrai, il connaît bien, car Brion Gysin fut en quelque sorte son premier professeur.