Dimanche 6 décembre 2020, 13h36, cascade de Couz, Savoie. Au hameau de Couz, commune de Saint Cassin. Il y a deux écoles, chacune très sûre d’elle : on l’appelle cascade de Couz ou cascade de Saint Cassin. Rousseau en parle, pour avoir été mouillé, mais ne la nomme pas, comme il ne nomme pas Madame de Warens :
Le chemin passe au pied de la plus belle cascade que je vis de mes jours. La montagne est tellement escarpée que l’eau se détache net et tombe en arcade assez loin pour qu’on puisse passer entre la cascade et la roche, quelquefois sans être mouillé. Mais si l’on ne prend bien ses mesures on y est aisément trompé, comme je le fus : car à cause de l’extréme hauteur l’eau se divise et tombe en poussiére, et lorsqu’on approche un peu trop de ce nuage, sans s’appercevoir d’abord qu’on se mouille, à l’instant on est tout trempé. J’arrive enfin, je la revois. Elle n’étoit pas seule.
Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, Œuvres complètes La Pléiade, t.I, p. 173
Cette même citation est dans jlggbblog1 [http://jlggb.net/blog/?p=2197] pour dire comment on la voit du train.