Samedi 14 décembre 2019, 17h, exposition Quand les artistes dessinaient les cartes, Vues et figures de l’espace français, Moyen Âge et Renaissance, musée des Archives nationales, Hôtel Soubise, Paris 3e. Figure de la Veyle (Ain), 1548, encre et lavis sur papier, Archives municipales de Mâcon, détail. Cette carte fut destinée à résoudre un conflit, pour reconnaître quel était le bras de rivière principal et déterminer ainsi un droit de pâturage à attribuer aux Mâconnais ou aux Bressans de Pont-de-Veyle. La procédure voulait qu’une entente s’inscrive dans une « figure accordée ». Mais il semble que ce ne fut pas le cas ici. On admire l’effet juridique et poétique de dessins et de mots de la même plume. La carte apparaît par excellence comme l’alliage de signes qui viennent de l’écriture et de la figuration.
Tentative
Son petit panier d’osier
Une gouache rapide
Charlotte du Japon
Mercredi 4 décembre 2019, 14h30, Fondation Louis Vuitton, Paris. En 1941, pour l’exposition Sélection, Tradition, Creation à Tokyo, Charlotte Perriand avait commandé des échantillons de sudare, rideaux extérieurs de bambou. Dans l’exposition Le Monde nouveau de Charlotte Perriand on voit comment les objets de Charlotte Perriand révèlent leurs attaches avec les manières de faire traditionnelles et populaires lorsqu’ils sont traduits ou métissés.
Graffiti d’un matelot de l’été 1940
Mercredi 4 décembre 2019, 14h30, Fondation Louis Vuitton, Paris. Lors de sa traversée de Marseille à Kobé, du 15 juin au 21 août 1940, sur le Hakuzan Maru, Charlotte Perriand photographie un graffiti « anonyme » dont elle fera faire un tapis. Disparu durant la guerre, il est ici dans sa réplique de 2013, où repose l’un de ses beaux, et précieux, meubles.
Le squelette des ATP
4 décembre 2019, 9h45, Bois de Boulogne, vers le Jardin d’acclimatation, Paris 16e. La fois précédente, lors de ma dernière visite, vers la fin des années 70, le musée des Arts et traditions populaires brillait par sa double modernité. Celle de son immeuble dessiné par Jean Dubuisson et celle de l’aboutissement d’une mise en valeur très ordonnée de collections regardées à la fois comme témoins anthropologiques et comme objets d’art.
Жан-Луи Буасье
Lundi 2 décembre 2019, 19h, 93bis. Анастасия Нефедова, Московский музей современного искусства, Координатор выставочных проектов, Anastasia Nefedova du service des expositions du Musée d’art moderne de Moscou m’a prévenu il y a deux jours du retour des affiches, livres, catalogues et revues que j’avais prêtés pour l’exposition Il est interdit d’interdire, montée par Natalia Smolianskaia. Arrivé aujourd’hui à 17h30, le paquet porte cette étiquette à mon nom.
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Le numéro 7
Dimanche 1er décembre 2019, 23h59. Mise en route du numéro 7.
Le N°1 a été ouvert le 1er décembre 2007. Ensuite, un nouveau numéro tous les deux ans.
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