Jeudi 1er avril 2021, 8h. Boulogne-sur-Mer, juillet 1971. Une photo comparable a déjà une histoire : http://jlggb.net/blog4/?p=242. Celle-ci, jamais sortie du négatif, est plus juste : le regard vers le regardeur l’accorde au qualificatif de selfie. La publier est une façon de dire : cinquante années ensemble depuis le 1er avril 1971.
Catégorie : Revenir
Atlas du gobelet version retour
Amandier en fleurs
Dimanche 21 février 2021, 11h, Nice-Savoie. Le vase vient de la Poterie de Cliousclat (c’est une « carafe italienne » : https://www.lafabriquedecliou.com/produit/carafe-italienne/#tab-description). Les branches d’amandier viennent de Suze la Rousse. Le retour d’un rituel tour dans la Drôme donne un tel bouquet, ce tableau.
Depuis le pont
Vue depuis Lamartine
À l’instant on est tout trempé
Dimanche 6 décembre 2020, 13h36, cascade de Couz, Savoie. Au hameau de Couz, commune de Saint Cassin. Il y a deux écoles, chacune très sûre d’elle : on l’appelle cascade de Couz ou cascade de Saint Cassin. Rousseau en parle, pour avoir été mouillé, mais ne la nomme pas, comme il ne nomme pas Madame de Warens :
Le chemin passe au pied de la plus belle cascade que je vis de mes jours. La montagne est tellement escarpée que l’eau se détache net et tombe en arcade assez loin pour qu’on puisse passer entre la cascade et la roche, quelquefois sans être mouillé. Mais si l’on ne prend bien ses mesures on y est aisément trompé, comme je le fus : car à cause de l’extréme hauteur l’eau se divise et tombe en poussiére, et lorsqu’on approche un peu trop de ce nuage, sans s’appercevoir d’abord qu’on se mouille, à l’instant on est tout trempé. J’arrive enfin, je la revois. Elle n’étoit pas seule.
Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, Œuvres complètes La Pléiade, t.I, p. 173
Cette même citation est dans jlggbblog1 [http://jlggb.net/blog/?p=2197] pour dire comment on la voit du train.
Un manque
Les piétons
Retour de la promenade
Mercredi 18 novembre 2020, 16h, rue Isaline, Aix-les-Bains. Une heure de marche, dans un rayon d’un kilomètre. La route du Sarto, du côté du Biolay à Mouxy, est un peu plus loin mais elle a des prés avec quelques fleurs. Mises en bouquets « sauvages », elles trouvent avec nous une place devant les barreaux redoublés par le soleil déclinant.