Cinéma

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Dimanche 6 avril 2014, 16h, Palais de Tokyo. Deuxième visite. Georges Didi-Huberman et Arno Gisinger, Nouvelles histoires de fantômes, en référence à l’Atlas Mnémosyne d’Aby Warburg, une installation faite de citations de 23 films au sol, de photographies des versions précédentes de l’exposition au mur. On sait que le cinéma met désormais le spectateur en position de lecteur, de visiteur, ou de somnambule. Dans les pays germaniques, dans l’entre-deux-guerres, l’art s’était politisé, l’art devait s’associer au didactique. La question doit être posée de nouveau.
Films cadrés : Jean Rouch, Cimetières dans les falaises, 1951; Alexandre Dovjenko, Arsenal, 1929, La Terre, 1930; Jean-Luc Godard, Vivre sa vie, 1962 (avec un extrait de Dreyer, La Passion de Jeanne d’Arc, 1927); Glauber Rocha, Terra em transe, 1967; Harun Farocki, Übertragung, 2007.
Voir l’entretien : http://www.palaisdetokyo.com/fr/exposition/nouvelles-histoires-de-fantomes

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Vendredi 28 mars 2014, 14h30 — 17h30, cimetière du Père Lachaise, salle de la Coupole du crématorium. Jean-Luc Einaudi est mort à 62 ans. Il a été un éducateur très engagé, attaché aux jeunes en difficultés dans le cadre du ministère de la Justice, mais aussi comme historien. Ses enquêtes, ses livres (La bataille de Paris, Le Seuil, 1991, réédité en 2001), son action, ont eu un rôle décisif pour faire connaître et reconnaître la répression sanglante des manifestations d’Algériens de la région parisienne le 17 octobre 1961. En 1998, Maurice Papon, désigné comme ordonnateur du massacre, lui intenta un procès en diffamation mais fut débouté par la justice. Je me souviens lui avoir parlé des photos d’octobre 1961 par Élie Kagan — que j’avais connues par mon ami de lycée et photographe Gérard-Aimé — et du film Octobre à Paris de Jacques Panijel — que je vis malgré son interdiction dès sa sortie en 1962 ou 1963.

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Delphine Seyrig et Alain Resnais, tournage de L’Année dernière à Marienbad, 1960. [Photo dr]
Voir :
« Actualité d’Alain Resnais  », http://jlggb.net/blog/?p=3393
« Pour aller où ? — Là-bas. », http://jlggb.net/blog/?p=6463
« Les polypores », http://jlggb.net/blog/?p=4973
« Hiroshima, le livre », http://jlggb.net/blog2/?p=6035
« Passage », http://jlggb.net/blog2/?p=2872
« Fragment autobiographique n°1bis », http://jlggb.net/blog4/?p=495
« Des archives : 29 janvier 1965 », http://jlggb.net/blog4/?p=541

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Gatti

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Lundi 10 février 2014, 19h-21h30, Centre Pompidou. Armand Gatti a 90 ans (http://www.armand-gatti.org). Il est là avec Hélène Châtelain (qu’on voit dans La Jetée de Chris Marker), son fils Stéphane Gatti, Jean-Jacques Hocquard, tous du centre de création La Parole Errante à Montreuil. La présentation des films vidéo Le Lion, sa cage et ses ailes, et des artistes, est faite par Hélène Fleckinger, du département de cinéma de l’Université Paris 8. Les six films furent réalisés à partir du Centre d’animation culturelle de Montbéliard en 1975 et 1976, « selon » des ouvriers immigrés de Peugeot, polonais, marocain, espagnol, géorgien, yougoslave, italien. Il s’agissait de leur donner la position d’auteur mais pas en leur confiant la caméra — ce que Chris Marker tentait à la même époque, y compris à Sochaux, avec le Groupe Medvedkine — car « leur donner la technique c’est leur enlever la parole » dit Stéphane Gatti. La vidéo est à l’époque un moyen d’autant plus innovant qu’il est absolument primitif. La photo projetée montre la projection qui eu lieu au Centre Pompidou en 1978.
DVD : http://www.editionsmontparnasse.fr/p1364/Le-Lion-sa-cage-et-ses-ailes-DVD

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Vendredi 10 janvier 2014, 12h14, TGV Paris-Annecy. Une histoire qui a commencé le 25 mars 2011 : http://jlggb.net/blog2/?p=4615. Autres passages : http://jlggb.net/blog3/?p=5723. 2mn 20s d’un travelling amateur tel qu’on peut le faire simplement aujourd’hui : train rapide + vidéo HD de smartphone. Après la traversée du site de Cluny, on croise comme prévu un autre train puis on voit fugitivement les haies d’arbres et la petite route en contrebas qui sont notre point de repère.

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