novembre 2014

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markus lupertz centaure 2014
Samedi 29 novembre 2014, 18h, galerie Suzanne Tarasieve, rue Pastourelle, Paris 3e. Markus Lüpertz, Centaure, 2014, plâtre peint, ne peut être vu que comme un autoportrait ironique.
Galerie : http://2013.suzanne-tarasieve.com/exhibition/markus-lupertz/?lang=fr

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saint etienne vue
Jeudi 27 novembre 2014, 8h50, Saint-Étienne. Vue en direction du nord depuis l’hôtel Ténor, non loin de l’Hôtel de ville.

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carassulherbacee
Dimanche 23 novembre 2014, 16h, 93bis. Je l’ai laissée pousser plusieurs semaines tout contre une bouture de crassula ovata — tropicale domestique et succulente, dont la version d’origine a 30 ans. Cette petite herbacée, légèrement transparente et fragile, soyeuse, aux feuilles dentées, ovoïdes, opposées, est probablement éphémère et n’a pas de nom ici à ce jour.
Voir : http://jlggb.net/blog4/?p=3072 où l’on trouve le lierre terrestre le 25 avril 2015.

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choko alessi
choko brut
Vendredi 21 novembre 2014, 23h. Trouvée il y a quelques jours, cette tasse — ou coupe, on ne sait pas trop comment la nommer, plutôt ce gobelet — en grès, gris mat à l’extérieur, glaçure blanche à l’intérieur. Elle fait partie d’un ensemble nommé « Tonale », signé David Chipperfield — le grand architecte britannique — chez Alessi, explicitement référencé au peintre Giorgio Morandi, pour sa quotidienneté et ses couleurs pâles. Le gobelet est désigné comme « inspiré des céramiques vernaculaires originaires de Corée, du Japon et de Chine. » J’y vois une identité de forme avec le soba choko qui m’intéresse au plus haut point, le gobelet à nouilles de sarrasin. Confrontation faite, ce sont exactement les mêmes dimensions : hauteur = 70, diamètre supérieur = 84, diamètre inférieur = 62. Le calcul trigonométrique donne un angle de 8,93°. On peut l’arrondir à 9°. Voilà bien la clé du destin du soba choko, d’abord méprisé puis formidablement prisé pour sa rusticité, sa géométrie minimaliste. Le volume d’un tronc de cône est : V = πh/3 (r² + rR + R²). Sa forme tient dans les proportions de trois longueurs. La résultante qu’est l’angle de l’évasement marque le sentiment que l’on a en présence d’un gobelet.
Voir :
http://jlggb.net/blog3/?p=6978
http://jlggb.net/blog3/?p=6967

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boulets mur affiche 2014
Mardi 18 novembre 2014, 19h, métro rue des Boulets, Paris 11e. En passant sous la pluie on ne peut pas ne pas voir ce mural à l’imprimante collé sur le mur.

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louvre-rivoli-restes
louvre-rivoli
Dimanche 16 novembre 2014, 19h, station de métro Louvre-Rivoli, Paris. Elle se nommait autrefois Louvre, avant que l’accès principal au musée du Louvre ne soit à la station Palais Royal. En 1968, la décision du ministre de la culture, André Malraux, fut très remarquée : les quais furent exemptés de publicité, habillés de pierre et devinrent le lieu d’une série de vitrines et de niches aux cadres de cuivre avec des copies d’œuvres antiques du Louvre. Tout a été détruit, des affiches de 1968 sont réapparues par fragments. Une archéologie véritable s’impose aux visiteurs. On découvre par exemple le nom de Jean Bernard-Luc, écrivain de théâtre et adaptateur pour le cinéma. Les mots …LISATION, … REVI, restent à déchiffrer.
Voir : « La Muette (comment la faire parler) », 23 août 2009, http://jlggb.net/blog/?p=4995.

le visiteur

Lundi 17 novembre, 17h. Françoise a trouvé, l’affiche est de 1947, signée Jacques Faria. On est donc dans une couche très ancienne. Le métro comme le web sont des mondes de visiteurs archéologues.

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clergue-nu-recto-1966
clergue-nu-verso-1966
Samedi 15 novembre 2014, 23h. L’histoire commence vers 16h. Sortant des Beaux-Arts où nous sommes venus voir Offprint, la foire des livres d’art et d’artistes, nous passons devant la galerie Patrice Trigano. Je remarque des photographies de Lucien Clergue et il me vient l’idée de demander les prix. Quatre mille euros pour une épreuve récente de 40 x 50 cm. Au café La Palette, j’imagine que nous pourrions demander à Lucien Clergue de signer — pour les vendre et acheter un nouvel appareil photo — les petits tirages, désormais vintages, donnés pour le catalogue de l’exposition dont Michel Séméniako, Marie-Jésus Diaz et moi avons été les commissaires à Grenoble en 1966. « Clergue n’est pas tellement plus vieux que nous. Quand nous l’avons connu, il avait trente ans et nous vingt. » Je me rends au Grand Palais pour Paris Photo. Dans la queue, je lis sur mon iPhone que Lucien Clergue vient de mourir. Surpris par cette coïncidence, je cherche ses photos dans les stands de galeries ; mais aucune. Je croise Agnès Varda chez Nathalie Obadia où elle a reconstitué sa première exposition personnelle de 1954, rue Daguerre. J’ai rendez-vous avec Hanako qui vient d’intégrer le Studio national d’art contemporain du Fresnoy et j’apprends qu’elle prépare un film sur le portrait qu’elle va faire en daguerréotype d’Agnès Varda chez elle, rue Daguerre. Je peux lui dire que lorsque j’ai commencé, en 1965, à faire des photos de théâtre, ma seule référence était Agnès Varda, au TNP et au Festival d’Avignon. Une fois rentré, je reproduis la photo que Clergue me donna en décembre 1966, format 40 x 50. Je retrouve notre texte du catalogue — pour moi, le premier texte jamais rédigé et publié — et je lis : « Agnès Varda dit : tout se passe avant. »

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Signal

douai gare signal light
Mercredi 12 novembre 2014, 19h39, gare de Douai. Bel objet parfait bien situé, signal énigmatique ou peut-être lumineux.

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