Daido Moriyama

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Jeudi 3 novembre 2016, 18h, Le Bal, impasse de la Défense, Paris, 18e. En 1972, après avoir été dans les numéros 2 et 3 de Provoke, 1969, Daido Moriyama (森山大道) publie Bye bye Photography (Shashin yo Sayonara, 写真よさようなら) en 1972 — ou Farewell Photography. Dans l’édition de 2012, beau livre de poche de sa série chez Kodansha, Tokyo, Moriyama dit :

À ce moment-là j’ai été frappé et submergé dans l’étroit fossé d’une attente excessive et d’une déception excessive à l’égard de la photographie.
Je voulais pousser la photographie jusqu’à sa fin et l’annuler.
Mais ce qui a été annulé c’est moi, et la photographie, comme en ricanant de ma tentative, continue à être à mes côtés, malgré le passage de quarante années.

 

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Dimanche 29 mai 2016, 16h40, Fondation Cartier, Paris, 14e. Dans l’exposition Daido Moriyama, le diaporama Dog and Mesh Tights, dont le livre très impressionnant a été rapporté de Kyoto il y a quelques jours, acheté chez Maruzen (Éditions Getsuyosha, Tokyo, 2015). « Composant un véritable journal de bord, l’artiste capte ses sujets dans les ruelles désertées ou sur les murs des bâtiments lors de ses errances urbaines quotidiennes. Pendant près de neuf mois (de juillet 2014 à mars 2015), Daido Moriyama prend des clichés dans toutes les villes qu’il visite, Tokyo, Hong Kong, Taipei, Arles, Houston et Los Angeles. » Les photos en noir et blanc très profond proviennent de prises de vues en couleurs. Elles sont verticales, comme des portraits. Je fais un rapprochement : le lundi précédent, le 23 mai à 9h30, j’ai photographié à Kyoto, près du métro Kujo, le long de l’avenue Karasuma sud, dans l’assez jolie plate-bande botanique éducative d’un gymnase pour enfants, les feuilles brillantes de fatsia japonica (ou aralia), présentes dans un précédent billet : « Exotisme » http://jlggb.net/blog4/?p=3175.

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