Noir et blanc et couleur

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Dimanche 29 mai 2016, 16h40, Fondation Cartier, Paris, 14e. Dans l’exposition Daido Moriyama, le diaporama Dog and Mesh Tights, dont le livre très impressionnant a été rapporté de Kyoto il y a quelques jours, acheté chez Maruzen (Éditions Getsuyosha, Tokyo, 2015). « Composant un véritable journal de bord, l’artiste capte ses sujets dans les ruelles désertées ou sur les murs des bâtiments lors de ses errances urbaines quotidiennes. Pendant près de neuf mois (de juillet 2014 à mars 2015), Daido Moriyama prend des clichés dans toutes les villes qu’il visite, Tokyo, Hong Kong, Taipei, Arles, Houston et Los Angeles. » Les photos en noir et blanc très profond proviennent de prises de vues en couleurs. Elles sont verticales, comme des portraits. Je fais un rapprochement : le lundi précédent, le 23 mai à 9h30, j’ai photographié à Kyoto, près du métro Kujo, le long de l’avenue Karasuma sud, dans l’assez jolie plate-bande botanique éducative d’un gymnase pour enfants, les feuilles brillantes de fatsia japonica (ou aralia), présentes dans un précédent billet : « Exotisme » http://jlggb.net/blog4/?p=3175.

Vue d’avion

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Mardi 24 mai 2016, 14h39 (heure locale). Vol Air France de Osaka-Kansai vers Paris, avion Boeing 777-200. Jetant un œil par le hublot droit du fond de l’avion, dans une baie profonde du Golfe de Finlande, dans la mer Baltique, je prends l’image d’un terminal très marquant. Les documents indiquent que c’est Ust Luga, à l’embouchure du fleuve Luga, à environ 110 km à l’ouest de Saint Pétersbourg, une grande gare de chemins de fer, un port très puissant (stratégique) de cargos pour le charbon, les engrais, le bois, le pétrole, les containers (Compagnie russe National Container Company). La visite par Street View est très éclairante sur l’activité et l’ambiance de cette région.

Continuation

marioka kasho
Mardi 17 mai 2016, 13h, Kyoto. Passage dans le quartier Kiyozumi, de plus en plus touristique, à la maison de céramiques, fondée en 1914, Kashogama. Là je me procure un soba choko du maître Morioka Kasho, identique à celui de 2001. Identique, c’est-à-dire avec les nuances gestuelles qui en font le prix. Voir les deux premiers chapitres : http://jlggb.net/blog2/?p=6393