Science fiction (50 ans. Ch. 6)


Vendredi 1er septembre 2017, DES ARCHIVES / 50 ANS. En septembre 1967, la Maison de la culture de Grenoble cherche une grande exposition pour son ouverture en 1968. L’exposition Science fiction de la Kunsthalle de Berne est visitée. Son commissaire Harald Szeemann me donne le catalogue, impression noir et argent, 24 pages, 34 x 49 cm.

Bleus retrouvés



Mardi 22 août 2017, 16h, Documenta 14, Kassel. Aboubakar Fofana, artiste malien de Paris, trouve les références botaniques et les méthodes d’une teinture à l’indigo, de l’époque coloniale, dans une bibliothèque parisienne et, par fragments, dans la mémoire africaine : Fundi, Uprising, 2017, textiles à base de fibres naturelles cousus à la main et teints à l’indigo organique à Bamako et à Athènes : Indigoferra arrecta, Polygonum tinctorium et Isatis tinctoria développés en collaboration avec des instances scientifiques de Kassel.

Shomei Tomatsu



Jeudi 17 août 2017, 16h 52, Maison européenne de la photographie, exposition Mémoire et lumière — Photographie japonaise, 1950-2000. Photographie de Shomei Tomatsu, prise 16 ans après la bombe atomique sur Nagasaki, du 9 août 1945 à 11 heures 2 minutes.
En 1989, je choisis cette photographie pour la couverture de la revue La Recherche photographique, numéro « La guerre ».

Opus international numéro 2 (50 ans. Ch. 5)


Samedi 12 août 2017, DES ARCHIVES / 50 ANS. Il y est d’abord question de Godard, dans un texte d’Alain Jouffroy, qui rattache le cinéma à l’art contemporain. Huit doubles pages reproduisent le cahier de tournage de La Chinoise, où Godard barre les pages au fur et à mesure du tournage. La couverture, par Roman Cieslewicz, comporte une pastille de plastique strié qui produit un effet de rotation.

Forêt de Lente


Mercredi 9 août 2017, 7h30, entrée de la Forêt de Lente depuis le col de La Machine, Vercors, Drôme. Une photo selon le modèle « Gartempe » de 1964. Le panneau de localisation porte au verso la date 1960. L’écriture en capitales, propre à la signalétique française, n’est plus en cours aujourd’hui pour les lieux traversés par la route. Confrontée au vestige affirmatif, l’étiquette nouvelle est ridicule.

La montagne selon moi


Dimanche 6 août 2017, Saint-Martin en Vercors. Pour moi la montagne fut d’abord ce qui, dans mon enfance, se montrait à Combe Laval, à Saint-Laurent en Royans, au pied du Vercors. La forêt verte épaisse s’étage jusqu’à des falaises calcaires marquées de roches qui se détachent, dont la ligne d’arbres du sommet inscrit un monde inconnu. Les bois grimpent mais sont ouverts, la falaise est infranchissable, sauf si elle offre un pas d’accès aux sommets.