Samedi 29 avril, 16h, boulevard Voltaire, Paris, 11e. La chaise de Enzo Mari, la Mariolina, en duo à la table, sur le trottoir au soleil et à l’ombre, rencontre l’idée de « vie des objets ».
Étiquette : chaise
Faire école (Ch. 70)
24 juillet 2018, 12h, massif des Bauges, Savoie. Le prie-Dieu est avec quelques autres semblables, tous anciens, marqués pour se distinguer, rapportés comme pour un petit musée dans la chapelle de la Lézine, récemment reconstruite par des bénévoles, au-dessus du village d’École. Il témoigne en lui-même d’un savoir-faire d’ébénisterie et de restauration. De transformation aussi puisque son casier fermé peut contenir des livres, pas seulement le missel, des choses. De là s’offre un panorama commenté, avec des notes de géologie, de géographie, de géographie humaine, d’histoire. L’habitat est ici regroupé au milieu de champs plats — une plaine de moraines —, le plan en croix du village a été en partie préservé lors de la reconstruction. Car École a été incendié en juillet 1944, alors que la Gestapo et des Français habillés en soldats allemands tuaient des otages, des résistants, des réfugiés juifs d’Alsace.
L’attachement (Ch. 48)
Dimanche 24 juillet 2016, 12h30. Trouvée il y a quelques jours sur le trottoir, devant le 275-277 du boulevard Voltaire, puis cachée quelques heures dans un massif d’arbustes, c’est une petite chaise pliante, pour enfants, probablement de la première moitié du XXe siècle. Comme toutes les chaises, mais peut-être un peu plus, elle porte l’attachement de l’objet meuble, par excellence, à des corps particuliers. Légère — moins de 700 grammes —, composée de 19 pièces de bois naturel un peu rugueux, elle est d’une mécanique particulièrement simple. Une particularité rare : le dossier se rabat pour faire un tabouret plus solide.