Jean-Louis Boissier
La Relation comme forme. L’Interactivité en art
2009, édition française, 17 x 24 cm (broché), 336 pages (24 ill. n&b), 25 €
ISBN : 978-2-84066-277-8
EAN : 9782840662778
Nouvelle édition augmentée du livre paru au Mamco en 2004 (ISBN 978-2-940159-31-4), accompagné du CD-Rom : « Essais interactifs » de Jean-Louis Boissier; programmation : Jean-Noël Lafargue.
Maquette de Ho-Sook Kang.
Sommaire du livre :
Introduction : La relation comme forme
À propos du vidéodisque Le Bus, ou l’Exercice de la découverte
Dramaturgie de l’interactivité
Pour que poussent les images
Le logiciel comme rêverie
Artifices
La collection à l’œuvre > voir la notice dans TEXTES
Machines à communiquer faites œuvres
Vertus des mondes bornés
Notes sur l’esthétique du virtuel
Une esthétique de la saisie
Programmes interactifs
Des arts dans la logique de leur technique
Le CD-ROM de la 3e Biennale d’art contemporain de Lyon
L’image n’est pas seule
Le moment interactif > voir la notice dans TEXTES
L’image-relation
La perspective relationnelle
Les arts interactifs s’exposent-ils ?
Liste des illustrations
CD-Rom « Essais interactifs » comprenant :
Album sans fin, 1989
Globus oculi, 1992-1993
Flora petrinsularis, 1993-1994
Mutatis mutandis, 1995
Bifurcation, 1996
Autoportrait, 1999
La Morale sensitive, 1999-2001
Dozographie, 2000
Le Petit Manuel interactif, 2001
Acrostiche, 2001
Modus operandi, 2002-2003
Les Perspecteurs, 2004
Voir le descriptif sur le site des Presses du réel
L’édition augmentée, Presses du Réel, 2009
Conservant le même principe de laisser les textes tels qu’ils ont été initialement rédigés et publiés, cette seconde édition de La Relation comme forme. L’Interactivité en art, reprend la totalité de ceux de l’édition de 2004, à l’exception de « La perspective interactive », auquel un nouveau texte, « La perspective relationnelle », se substitue. Plus complète et développée autour d’une proposition artistique — Les Perspecteurs —, cette étude tend à affirmer une fois encore la dimension expérimentale des travaux spécifiquement réalisés au cours d’une vingtaine d’années de recherche. Un autre texte vient en supplément, issu de plusieurs conférences, qui porte finalement sur la question : « Les arts interactifs s’exposent-ils ? ».
Ainsi se conclut un cycle, par deux mouvements, celui qui ouvre vers l’art contemporain tout en gardant au premier plan le processus performatif et relationnel, celui qui rapproche de la complexité du numérique pour repérer, dans l’ensemble de ses intrications aux réalités contemporaines, ses effets esthétiques.
Ce livre a bénéficié d’une triple chance. Celle d’être publié, celle de l’être dans la collection du Mamco, celle d’être de la sorte rattaché au plus intéressant de l’art contemporain. Car il n’était pas dit qu’un ouvrage axé à ce point sur les nouvelles technologies dans l’art puisse trouver une place aux éditions du Mamco. La conjonction des projets éditoriaux en matière de théorie de la création de l’Université Paris 8, de la Haute école d’art et de design de Genève et du Centre pour l’image contemporaine de Genève, qui avait été décisive, se renouvelle fidèlement. Mes remerciements vont vers ces instances et se mêlent à la gratitude exprimée à Christian Bernard et Françoise Ninghetto comme à Ho-Sook Kang, qui s’est généreusement mobilisée pour faire exister ce livre.
J.-L.B.